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Négociations sur le traité mondial des plastiques : échec d'un consensus — encore une fois

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Négociations sur le traité mondial sur les plastiques : un échec retentissant

Les négociations pour un traité mondial sur les plastiques ont de nouveau échoué à atteindre un consensus. Alors que la production mondiale de plastiques devrait tripler d'ici 2060, aucune planification immédiate n'est en cours pour reprendre les efforts en vue d'un traité juridiquement contraignant. Cette situation soulève des inquiétudes croissantes au sein de la communauté internationale.

Contexte des négociations

Cette semaine, les pays se sont réunis pour la sixième fois dans le cadre du Comité intergouvernemental des Nations Unies sur la pollution plastique. L'objectif initial était de parvenir à un accord d'ici 2024. Cependant, après dix jours de discussions à Genève, la session a été suspendue sans plan immédiat pour relancer les efforts.

Le World Wildlife Fund a appelé les États ambitieux à envisager un accord séparé, espérant que les nations productrices de plastiques pourraient être intégrées ultérieurement. Björn Beeler, coordinateur international d'IPEN, a déclaré : "Le consensus est mort, il est clair que cela ne fonctionne pas."

Les enjeux de la pollution plastique

Selon un rapport de The Lancet Countdown, environ 7 250 mégatonnes de plastiques polluent notre planète. La production de plastiques continue d'augmenter, posant un défi majeur pour l'environnement. Anthony Merante, militant pour Oceana Canada, souligne que l'imposition de limites à la production de plastiques était au cœur des divergences.

Il a déclaré que certains des plus grands pays du monde choisissent de maintenir le statu quo, aggravant ainsi la crise de la pollution. "Nous sommes heureux de voir le Canada se positionner du bon côté," a-t-il ajouté.

Problèmes dans le processus de négociation

Les discussions ont été paralysées par la nécessité d'un consensus, un processus jugé défectueux par de nombreux participants. Erin Simon, experte en plastiques au World Wildlife Fund, a expliqué que chaque pays disposait d'un droit de veto, ce qui n'encourageait pas la création d'un plan commun.

Lors des négociations à Busan, en Corée du Sud, des pays comme l'Arabie Saoudite et la Russie ont plaidé pour un traité axé sur la gestion des déchets plutôt que sur des limites de production, une position qui a perduré à Genève.

Réactions et perspectives d'avenir

Après la présentation d'un nouveau projet de traité, la délégation de la Colombie a refusé de l'accepter, le qualifiant d'« déséquilibré ». De nombreux pays, dont le Canada, ont rejoint cette position, plaidant pour des engagements globaux plus ambitieux pour mettre fin à la pollution plastique d'ici 2040.

Le Canada, membre de la High Ambition Coalition, génère 4,7 millions de tonnes de déchets plastiques par an, avec un taux de recyclage d'environ 8 %. Merante a souligné que sans un traité, les prochaines étapes pour les Canadiens restent floues, et il espère que le gouvernement adoptera une législation pour orienter les actions futures.

Conclusion

Les récents échecs des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique soulignent la complexité de la situation. Alors que les enjeux environnementaux deviennent de plus en plus pressants, il est crucial que les nations collaborent pour trouver des solutions durables. L'avenir de notre planète dépend de notre capacité à agir ensemble face à cette crise.

Publié le : 16 août 2025
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