Ebola : La guérison d'un singe grâce à un traitement suscite des espoirs

Introduction

Identifiée pour la première fois en 1976, la maladie d'Ebola est souvent mortelle. Elle se transmet par fluides corporels et présente des symptômes tels que des fièvres, des vomissements, des saignements et des diarrhées. Une nouvelle étude américaine révèle des avancées prometteuses dans le traitement de cette maladie.

Avancées dans le traitement d'Ebola

Des singes infectés par le virus Ebola ont été soignés grâce à un simple comprimé, ce qui pourrait faciliter l'accès à des traitements pour les humains. Selon l'étude publiée dans la revue Science Advances, cette méthode pourrait transformer la lutte contre cette maladie.

Le virologue Thomas Geisbert, qui a dirigé l'étude, a souligné l'importance de trouver des traitements pratiques pour prévenir et contrôler les épidémies. Il a testé l'antiviral obeldesivir, qui a montré des résultats prometteurs sur des macaques infectés.

Les défis du traitement

En dépit des avancées, le traitement reste difficile à administrer, surtout dans les régions pauvres du monde. Bien que le vaccin Ervebo ait été préqualifié par l'OMS, il n'est pas efficace contre toutes les souches d'Ebola. Deux traitements par anticorps intraveineux existent, mais leur coût reste prohibitif.

Depuis 1976, le virus a causé plus de 15 000 morts en Afrique. L'épidémie actuelle en Ouganda est due à la souche Ebola-Soudan, pour laquelle aucun vaccin n'est disponible. Cela souligne l'urgence d'améliorer les traitements existants.

Résultats de l'étude

Dans l'étude, l'obeldesivir a guéri 100% des macaques rhésus, l'espèce la plus proche des humains. Ce médicament a également suscité une réponse immunitaire, permettant aux singes de développer des anticorps. Cela représente une avancée significative dans la recherche sur Ebola.

Geisbert a noté que l'obeldesivir possède un spectre étendu par rapport aux traitements à base d'anticorps, qui ne ciblent qu'une seule souche. Actuellement, Gilead teste l'obeldesivir pour le virus de Marburg, ce qui pourrait élargir son utilisation.

Préoccupations financières

Malgré ces avancées, Geisbert met en garde contre les coupes budgétaires prévues par le gouvernement de Donald Trump. Il rappelle que le développement de traitements et de vaccins contre Ebola repose à 90% sur des financements publics. Cela pourrait freiner les progrès réalisés jusqu'à présent.

Les décisions politiques peuvent avoir un impact direct sur la recherche médicale. Il est crucial de maintenir un soutien financier pour continuer à lutter contre Ebola et d'autres virus.

Conclusion

Les recherches sur le traitement d'Ebola montrent des résultats prometteurs, notamment avec l'obeldesivir. Cependant, les défis financiers et l'absence de vaccins efficaces contre certaines souches demeurent préoccupants. Il est essentiel de continuer à investir dans la recherche pour protéger les populations vulnérables.