Sumar s'oppose à l'absence de "transparence" d'Albares sur le Sahara après sa réunion "surprise" : "la position du PSO n'est pas celle du gouvernement de coalition"
Contexte de la situation au Sahara
La situation du Sahara suscite des tensions au sein du gouvernement espagnol. Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé le soutien de l'Espagne au plan du Marrakech concernant l'autonomie du territoire. Cette décision a provoqué une réaction forte de la part de Sumar, qui dénonce le manque de transparence du PSOE sur ce sujet.
Réactions au sein du gouvernement
Sumar s'oppose fermement à la position du PSOE, affirmant que cela ne représente pas l'avis du gouvernement de coalition. Lara Hernández, coordinatrice de Sumar, a déclaré que le PSOE ne respecte pas le consensus sur le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Elle a souligné que cette position est en contradiction avec le sentiment de la population espagnole.
Hernández a également critiqué la manière dont la réunion entre Albares et son homologue marocain, Nasser Bourita, a été organisée. Selon elle, cela a été fait "par surprise" et sans la transparence nécessaire. Elle a insisté sur le fait que le gouvernement doit agir conformément à la volonté populaire.
Critiques envers le PSOE
La dirigeante de Sumar a reproché au PSOE d'accepter le plan marocain, en négligeant le référendum d'autodétermination demandé par l'ONU. Elle a averti que cette attitude pourrait entraîner une violation des mandats de l'ONU et des engagements d'Espagne. Sumar considère la défense des droits humains comme une priorité essentielle.
Bien que le sujet du Sahara ne soit pas explicitement mentionné dans l'accord de coalition, Sumar estime que les actions du PSOE vont à l'encontre des engagements pris. Pour Sumar, il est crucial de se positionner clairement pour faire pression sur le PSOE en faveur d'un référendum.
Solidarité avec le peuple sahraoui
Des partis alliés à Sumar, comme Más Madrid et Izquierda Unida, soutiennent également le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. La députée de Más Madrid, Tesh Sidi, a exprimé des critiques sévères envers le PSOE, le qualifiant de "meilleur lobby" du Maroc en Espagne. Son parcours personnel en tant que sahraoui renforce son engagement.
Les critiques à l'encontre du PSOE ne sont pas nouvelles. José Luis Rodríguez Zapatero est souvent cité comme un acteur clé dans la promotion des intérêts marocains concernant le Sahara. Cela soulève des questions sur l'intégrité des engagements de l'Espagne envers le peuple sahraoui.
Conclusion
La situation au Sahara met en lumière des divisions au sein du gouvernement espagnol. L'opposition de Sumar et d'autres partis souligne l'importance de respecter les droits du peuple sahraoui. La transparence et le respect des engagements internationaux sont cruciaux pour l'Espagne, alors que le débat sur l'autodétermination continue de faire rage.
