Philippe Tabarot, ministre des Transports, espère une reprise globale du chantier de l'A69 en septembre prochain. Après une pause de trois mois, le projet d'autoroute entre Toulouse et Castres va redémarrer. La cour administrative d'appel de Toulouse a donné son feu vert le 28 mai.
Le ministre a annoncé que les activités devraient reprendre progressivement à partir de mi-juin. Il a souligné les difficultés liées à l'arrêt, notamment le départ de centaines d'engins et d'un millier d'ouvriers. Un état des lieux est nécessaire avant de relancer le chantier.
Philippe Tabarot a rappelé que la reprise complète du chantier pourrait intervenir en septembre. Il a mentionné que des compensations environnementales doivent être mises en place. Il espère que le chantier avance dans des conditions normales, sans pression intolérable sur les ouvriers.
Les opposants au projet s'organisent déjà. Une grande mobilisation est prévue les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier. Une action symbolique a eu lieu près de l'Assemblée, où un militant a déployé des banderoles contre le projet.
Initialement, l'A69 devait être mise en service fin 2025. Cependant, cette échéance ne pourra pas être respectée. Le ministre a précisé qu'il faut revoir le planning et anticiper de nouvelles perturbations importantes.
Philippe Tabarot a dénoncé la tentative d'obstruction de LFI sur un texte visant à sécuriser juridiquement le chantier. Les Insoumis ont approuvé une motion de rejet, accélérant ainsi le parcours législatif du texte.
Lors de la séance, le ministre a souligné l'importance du texte pour le développement territorial. Il a également exprimé un avis de sagesse sur le fond, sans prendre position. Le rapporteur a soutenu la motion, évoquant l'obstruction des Insoumis.
La présidente du groupe LFI a menacé de saisir le Conseil constitutionnel pour atteinte à la sincérité des débats. Elle a noté que la coalition gouvernementale a offert une victoire aux Insoumis en rejetant le texte.
Le texte porté par Jean Terlier vise à conférer au chantier de l'A69 une raison impérative d'intérêt public majeur. Cela pourrait ouvrir la voie à des dérogations à la protection des espèces, facilitant ainsi le désenclavement du territoire.
Bien que la cour administrative d'appel ait autorisé la reprise des travaux, elle doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois. Les autorités espèrent que le chantier pourra tourner à plein régime d'ici fin septembre.
La reprise du chantier de l'A69 est un sujet de tension entre les autorités et les opposants. Les enjeux environnementaux et les délais de construction soulèvent des questions importantes. La situation évolue rapidement et sera suivie de près par tous les acteurs concernés.