La rencontre entre Brad Burton et Sam Wall a duré moins d'une minute, mais ses conséquences ont été dévastatrices. Après un atelier, Wall a commencé une campagne de harcèlement en ligne qui a duré des années. Ce récit met en lumière les dangers du harcèlement numérique et ses effets sur les victimes.
Après leur brève rencontre, Wall a commencé à publier des messages calomnieux sur Brad, le qualifiant de manipulateur et d'« abusif sociopathique ». Elle a fait des allégations de menaces de mort et de cruauté envers les animaux, toutes fausses. Brad explique que ces accusations ont eu un impact majeur sur sa vie et sa réputation.
Wall a utilisé les réseaux sociaux pour propager ses mensonges, créant une image d'un homme coupable de crimes qu'il n'a jamais commis. "Comment prouver un négatif ?", se demande Brad, soulignant la difficulté de se défendre dans un environnement où les plateformes sociales jugent sans preuve.
En novembre dernier, Wall, 55 ans, a plaidé coupable de harcèlement et de messages mensongers. Son procès a été reporté à plusieurs reprises, mais le juge a clairement indiqué qu'elle s'attendait à une peine de prison. Un rapport psychiatrique a révélé qu'elle souffrait d'une maladie mentale délirante chronique.
Les victimes de Wall, dont Brad et la femme d'affaires Naomi Timperley, ont subi des abus en ligne pendant plus de quatre ans. Naomi a décrit son expérience comme "horrible" et a exprimé son anxiété persistante face à cette situation.
D'autres victimes ont également partagé leurs histoires avec BBC Panorama. Certaines n'avaient jamais rencontré Wall, tandis que d'autres l'avaient à peine connue. Les messages abusifs de Wall ont atteint un large public, notamment sur LinkedIn, où elle avait 30 000 abonnés.
Brad a vu son entreprise souffrir à cause des attaques de Wall. Elle a même affirmé qu'il l'avait harcelée pendant dix ans, ce qui était totalement faux. Son ami Alan Price a confirmé que Wall mentait, ayant été témoin de leur rencontre.
Les victimes ont signalé les abus à plusieurs plateformes de médias sociaux, mais peu d'actions ont été prises. Le consultant juridique en médias sociaux Paul Tweed a souligné que ces entreprises choisissent ce qui doit être supprimé, souvent sans tenir compte des plaintes des victimes.
Malgré les avertissements, Wall a continué à publier des messages abusifs. Les entreprises comme Instagram et Facebook n'ont pas répondu aux demandes de BBC Panorama concernant ces publications. Cela soulève des questions sur la responsabilité des plateformes face au harcèlement en ligne.
Le cas de Sam Wall illustre les dangers du harcèlement en ligne et les défis auxquels font face les victimes. Bien que Brad ait exprimé son pardon envers Wall, il est crucial que les victimes reçoivent le soutien dont elles ont besoin. Les chiffres montrent que le harcèlement en ligne est un problème de santé publique qui nécessite une attention urgente.