Il y a dix ans, Carol Culleton, Anastasia Kuzyk et Nathalie Warmerdam ont été assassinées dans le comté de Renfrew. Depuis, un inquest a produit 86 recommandations pour protéger les femmes. Les défenseurs affirment que des efforts significatifs, principalement au niveau local, ont été entrepris ces dernières années.
Le 22 septembre 2015, la marche Take Back the Night a été annulée de manière inattendue. Cet événement annuel vise à mettre en lumière la violence faite aux femmes. Ce soir-là, des bandes de police entouraient trois propriétés de la vallée d'Ottawa, laissant les familles et les résidents sous le choc.
Un homme local a commis un acte de violence, tuant trois femmes. Ce drame a révélé que les abus perpétrés par le criminel étaient bien connus dans la communauté, ce qui a intensifié les appels au changement.
Lori Norwood, directrice du Centre de soutien pour les victimes d'agression sexuelle, a déclaré que beaucoup de gens se sentent toujours effrayés et blessés. Malgré le temps écoulé, la douleur persiste. Cependant, des efforts pour améliorer la sécurité des femmes ont commencé trois ans après l'inqueste.
Les recommandations de l'inqueste ont souligné la nécessité d'une responsabilité accrue et d'une meilleure communication entre les prestataires de services. Malcolm Warmerdam, devenu militant après la perte de sa mère, a souligné les lacunes du système.
Des progrès notables ont été réalisés, selon Kirsten Mercer, avocate impliquée dans l'inqueste. 106 municipalités en Ontario ont déclaré la violence entre partenaires intimes comme une épidémie. Cela a ouvert des opportunités pour des soutiens supplémentaires.
Les forces de police ont également introduit des enquêteurs spécialisés pour garantir une approche centrée sur la victime. Cela inclut des agents dans la vallée d'Ottawa, soulignant l'importance d'une approche informée par le traumatisme.
Récemment, les services de police d'Ottawa et de Kingston ont qualifié certains meurtres de féminicides. Cette évolution linguistique est le fruit d'une meilleure collaboration avec le secteur judiciaire. Mercer a noté que la confiance mutuelle est essentielle pour améliorer la sécurité dans la communauté.
Bien que le nombre de féminicides en Ontario ait diminué cette année, il reste des défis à relever. Un projet de loi a été proposé pour reconnaître la violence entre partenaires intimes comme une épidémie, mais son avenir reste incertain.
Pamela Cross, membre du Comité d'examen des décès liés à la violence domestique, a souligné que la prévention est cruciale. Elle appelle à des modèles de justice alternatifs pour traiter les comportements abusifs. Il est essentiel de fournir un soutien aux victimes de violence familiale.
Pour ceux qui sont affectés par la violence, des lignes d'assistance et des services locaux sont disponibles. En cas de danger immédiat, il est vital de composer le 911.
Après une décennie marquée par le chagrin, des efforts significatifs ont été déployés pour améliorer la sécurité des femmes dans le comté de Renfrew. Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour garantir un environnement sûr et juste pour toutes les femmes.