Les travailleurs du 112 du Centre de Coordination des Urgences de la Generalitat ont signalé des problèmes techniques sérieux. Une mise à jour effectuée deux semaines avant un événement climatique extrême a causé des incidences dans le système CoordCom. Ces difficultés persistent encore aujourd'hui, six mois après l'incident.
Dans une lettre adressée à Compromís, un groupe de techniciens a exprimé leurs préoccupations. Ils affirment que les problèmes techniques entravent la qualité du service, surtout lors des périodes de forte affluence. Cela soulève des questions sur l'efficacité du système en cas d'urgence.
Interrogé sur cette situation, le président de la Generalitat, Carlos Mazón, a suggéré un possible contexte politique. Il a déclaré : « Je ne sais pas pourquoi un groupe de travailleurs envoie une lettre à Compromís concernant le fonctionnement technique du secteur des urgences. »
Cette déclaration a suscité des interrogations sur les motivations derrière cette communication. Les travailleurs, toutefois, insistent sur les problèmes audio qu'ils rencontrent, particulièrement lors des journées avec un volume élevé de demandes.
Les employés du 112 décrivent des difficultés à écouter les appelants pendant les urgences. Ils rapportent des cas où il était impossible de rappeler pour obtenir des informations supplémentaires. Cela complique la gestion des appels et met en danger la sécurité des personnes en détresse.
Ils soulignent également que le système de géolocalisation est lent et se bloque parfois. Cela retarde les réponses aux urgences et empêche les agences de secours de localiser rapidement les victimes. Ces problèmes techniques sont donc critiques pour la réactivité des services d'urgence.
Le personnel du 112, composé de 128 opérateurs, fait face à des conditions de travail précaires. Actuellement, 20 d'entre eux sont en congé, principalement pour des raisons d'anxiété ou de dépression. La pression liée au nombre d'appels traités est constante.
Les employés sont évalués sur leur performance, ce qui ajoute une pression supplémentaire. Ils doivent gérer entre 130 et 180 appels par jour, et jusqu'à 300 durant les périodes de pointe, comme l'été. Cela soulève des questions sur la durabilité de leur santé mentale.
Le porte-parole de Compromís, Joan Baldoví, a dénoncé la gravité de la situation. Il affirme que l'accès aux installations du 112 est restreint pour les représentants de la coalition. Cela empêche une évaluation complète des défaillances signalées.
Les travailleurs espèrent que leurs préoccupations seront prises en compte pour améliorer le service. Une prise de conscience est essentielle pour garantir la safety des citoyens et le bien-être des opérateurs.
Les problèmes techniques au sein du Centre de Coordination des Urgences soulèvent des inquiétudes majeures. Les travailleurs dénoncent des conditions de travail difficiles et des impacts directs sur la qualité des services. Il est crucial que des mesures soient prises pour remédier à ces problèmes et assurer un service d'urgence efficace et fiable.