
Les États-Unis sont accusés d'utiliser des travailleurs illégaux dans un centre de traitement des demandes de réfugiés en Afrique du Sud. Cette situation a suscité des tensions entre les deux pays, notamment après l'arrestation de sept Kenyans travaillant sans permis.
Le gouvernement sud-africain a déclaré que ces Kenyans avaient violé les conditions de leur visa touristique en prenant un emploi. Cela a été confirmé par le ministère des affaires intérieures, qui a également mentionné que ces personnes seront déportées et interdites d'entrée pendant cinq ans.
Les États-Unis, de leur côté, ont accusé l'Afrique du Sud d'« interférence » dans leurs efforts pour accueillir des Afrikaners en tant que réfugiés, affirmant que cette communauté est persécutée.
Les États-Unis ont réduit leur quota de réfugiés de 125 000 à 7 500 par an, mais ont promis de prioriser les Afrikaners. Ce changement de politique a exacerbé les tensions avec le gouvernement sud-africain, qui conteste les allégations de persécution.
La situation des Afrikaners est complexe, car ils sont principalement des descendants de colons néerlandais et français. Le gouvernement sud-africain a rejeté les affirmations concernant la persécution systématique de cette communauté.
Les autorités sud-africaines ont exprimé leur préoccupation quant à la coordination apparente entre les travailleurs sans papiers et des fonctionnaires étrangers. Elles ont contacté les États-Unis et le Kenya pour résoudre cette situation délicate.
Le ministère des affaires intérieures a souligné l'engagement commun des deux pays à lutter contre l'immigration illégale et l'abus de visas. Cependant, cette affaire a mis en lumière les tensions croissantes entre les deux nations.
Le département d'État américain a condamné les récentes arrestations de ses fonctionnaires, affirmant qu'elles entravent l'aide humanitaire fournie aux Afrikaners. Les États-Unis ont également dénoncé la divulgation des informations personnelles de leurs diplomates comme une forme de harcèlement.
Cette escalade des tensions a des implications pour les relations diplomatiques, alors que l'Afrique du Sud tente de maintenir un dialogue constructif avec l'administration américaine.
Les accusations autour de l'utilisation de travailleurs illégaux par les États-Unis au centre de traitement des réfugiés en Afrique du Sud révèlent des tensions diplomatiques croissantes. Alors que les deux pays cherchent à résoudre leurs différends, la situation des Afrikaners reste un sujet de discorde majeur.