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Pulso au Límite sur le SMI entre le PSOE et Sumar avec 2,4 millions de travailleurs en suspens

Publié le : 28 mars 2025

Conflit au sein du Gouvernement

Le tension entre María Jesús Montero et Yolanda Díaz atteint son paroxysme. La crise grave au sein du Gouvernement de coalition entre le PSOE et Sumar, concernant la tributation du salaire minimum, doit être résolue aujourd'hui. En effet, les délais parlementaires l'exigent, car ce vendredi est la date limite pour que l'Exécutif notifie au Congrès son intention de veto à la loi de Sumar, qui exonère de paiement tous les travailleurs percevant le SMI.

Depuis mardi, les deux parties cherchent un accord, frôlant à plusieurs reprises la conclusion. Cela semble prudent, car l'absence de pacte entraînerait une guerre parlementaire aux conséquences dévastatrices pour l'image du Gouvernement. Cette situation se complique avec la fracture existante due à l'augmentation des dépenses militaires.

Les enjeux du veto

Le Ministère des Finances a déjà annoncé qu'il présenterait un veto en l'absence de consensus. Díaz, sans céder dans son défi à Montero pour « défendre la justice fiscale », a averti qu'elle est prête à s'allier avec le PP pour renverser cette décision. En effet, les deux ont les votes nécessaires pour le faire ensemble, une réalité que le PSOE connaît bien.

Si le veto est levé, cela permettrait à la loi de Sumar d'être votée, privant ainsi le PSOE de toute capacité de blocage dans son traitement. Cette négociation a réussi à progresser après un mois de blocage, atteignant presque un accord il y a deux jours, mercredi, lorsque les discussions avançaient rapidement.

Problèmes persistants

Cependant, la rédaction de la proposition pour sortir de la crise a ravivé le problème initial entre les ministères des Finances et du Travail : les bénéficiaires du salaire minimum doivent-ils ou non tributer? Ce désaccord a gelé les négociations, bien que le dialogue se poursuive. Les deux ministères vont prolonger leurs discussions jusqu'à la dernière minute à la recherche d'un pacte de dernière minute.

Ils savent maintenant qu'il y a une date limite. Les deux ministères ont élaboré une formule qui proposerait une déduction pour les travailleurs percevant le SMI sans charges familiales, réduisant ainsi leurs revenus de 16 570 euros bruts annuels à cause de l'IRPF.

Impact financier

Ces personnes contribuent à hauteur de 22 des 50 euros mensuels de l'augmentation approuvée pour cette année, représentant presque la moitié. Selon le Ministère des Finances, le nombre de personnes concernées est « faible ». D'après leurs estimations, ces individus représentent 20 % des travailleurs percevant le SMI, soit environ 480 000 personnes sur 2,4 millions.

Les autres salariés, soit 80 % du total, ne subiraient pas de réduction de leurs revenus grâce aux déductions. Montero a souligné qu'elle n'augmentera pas le minimum exonéré d'impôt, comme le souhaite Díaz, mais qu'elle envisage une voie de compensation pour les travailleurs touchés, ce 20 %.

Conclusion : un ultimatum

Montero a précisé que l'impact de cette mesure sur les finances publiques serait « un peu plus de 200 millions ». En revanche, augmenter le seuil d'exonération IRPF créerait un déficit de 1 500 à 2 000 millions. En déclarations rapportées par Efe, elle a insisté sur le fait que le salaire minimum « doit continuer à augmenter de manière significative » à l'avenir.

Díaz a rétorqué que la « justice fiscale » commence « par le haut » et que l'accord gouvernemental stipule que le SMI doit être fixé à « 60 % du salaire moyen net ». Les deux ministres continuent leur confrontation, chacun de leur côté de la table, avec le compte à rebours déjà lancé. Ils doivent choisir entre un accord ou la guerre.

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