Un séisme de magnitude 6,2 a frappé la côte sud-ouest de la Turquie, provoquant panique et chaos dans plusieurs provinces turques et sur les îles grecques du Dodecanèse. Selon la chaîne Habertürk, l'épicentre du tremblement de terre se situait près de la province de Mugla, à seulement 28 kilomètres au nord de l'île grecque de Rhodas.
Le gouverneur de Mugla, Idris Akbiyik, a rapporté qu'une jeune fille de 14 ans est décédée à l'hôpital après avoir été victime d'un fort stress lors du tremblement. Le séisme a eu lieu à 02h17, réveillant ainsi la population et provoquant une vague de panique dans plusieurs villes.
Environ 70 personnes ont été blessées, principalement en sautant par les fenêtres ou les balcons, craignant l'effondrement de leurs bâtiments. Les vidéos diffusées à la télévision montrent des lampes se balançant et des animaux réagissant au tremblement, illustrant la violence de la secousse.
Les experts sismologues indiquent que l'épicentre était proche de la surface, ce qui a amplifié la sensation de tremblement pour les résidents. Le sismologue Efthimios Lekkas a déclaré à ERT qu'il n'y aurait pas d'impact significatif en surface, ni de tsunami, ni de grandes répliques. Cependant, il a averti que la région, traversée par deux grandes failles, pourrait connaître un séisme de magnitude 7 ou plus prochainement.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a précisé qu'aucun dommage structurel n'avait été détecté dans la province de Mugla, bien que des analyses soient en cours. Les fournitures d'énergie et d'eau potable n'ont pas été affectées, soulageant ainsi la population.
Du côté grec, aucune victime n'a été signalée. Les agences de tourisme ont rapidement émis des avis pour rassurer les visiteurs, affirmant qu'il n'y avait pas de risque de tsunami ni de grandes répliques suite à ce tremblement de terre. Cela vise à maintenir la tranquillité parmi les touristes dans la région.
En avril, un autre séisme de 6,2 avait secoué Istanbul, provoquant des répliques mais sans faire de victimes. Ce tremblement a accru la tension sur la faille au sud de la ville, suscitant des inquiétudes parmi les experts qui anticipent un séisme majeur avant 2030.
Le grand séisme menace de détruire partiellement ou totalement plus de 200 000 bâtiments à Istanbul, mettant en danger environ trois millions de personnes. En réponse, la municipalité d'Istanbul a lancé un plan de rénovation des bâtiments il y a deux ans, visant à évaluer et à renforcer les structures vulnérables.
Les programmes de prévention ont été intensifiés après les séismes de février 2023, qui ont causé plus de 53 000 décès et l'effondrement de milliers de bâtiments. En outre, environ 6 000 personnes ont perdu la vie en Syrie, soulignant l'ampleur de cette tragédie régionale.
Ce séisme en Turquie rappelle l'importance de la préparation face aux catastrophes naturelles. Les autorités doivent continuer à sensibiliser et à protéger la population, tout en renforçant les infrastructures pour minimiser les risques futurs. La vigilance reste de mise dans cette région sismiquement active.