Depuis le 17 mai, Israël intensifie son offensive à Gaza, visant à libérer les derniers otages et à anéantir le Hamas. Cette escalade militaire s'accompagne d'appels internationaux croissants pour mettre fin à l'offensive, alors que la situation humanitaire se détériore rapidement.
Une source du Hamas a indiqué que le mouvement avait accepté une nouvelle proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff, qui appelle à un cessez-le-feu permanent. Toutefois, Witkoff a démenti cette affirmation, qualifiant la réponse du Hamas de décevante et inacceptable.
Parallèlement, une autre source palestinienne a évoqué une proposition différente, impliquant la libération de dix otages israéliens et une trêve de 70 jours. Cette initiative a été présentée par des médiateurs au cours des derniers jours, mais son avenir reste incertain.
Les frappes israéliennes ont causé la mort d'au moins 52 personnes à Gaza, dont des enfants, dans des attaques récentes. Le bombardement d'une école a particulièrement choqué, faisant 33 morts, selon les secours. Des témoins décrivent des scènes de chaos et de désespoir dans la région.
Israël justifie ses actions en affirmant viser des terroristes opérant depuis des établissements civils, une accusation que le Hamas nie. Cette situation a conduit à une escalade des tensions et des souffrances humaines croissantes.
L'escalade des violences a suscité une indignation internationale. Des dirigeants comme le chancelier allemand Friedrich Merz ont exprimé leur désaccord avec les actions israéliennes, tout en maintenant un soutien militaire. L'Espagne a demandé un embargo sur les ventes d'armes à Israël, soulignant la nécessité d'une intervention internationale.
Les critiques portent sur les conséquences humanitaires de l'offensive, avec des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments à Gaza. Le Premier ministre norvégien a décrit la situation comme une catastrophe humanitaire, appelant à une action immédiate.
Le conflit a déjà coûté la vie à 1 218 personnes en Israël, majoritairement des civils, tandis que plus de 53 977 personnes ont été tuées à Gaza selon des données du ministère de la Santé du Hamas. La situation humanitaire se dégrade, aggravée par un blocus strict de l'aide humanitaire.
Les Gazaouis continuent de souffrir après plus de deux mois de restrictions sévères. Les témoignages de ceux qui vivent sur le terrain révèlent une réalité tragique et désespérée, avec un besoin urgent d'assistance.
La situation à Gaza reste extrêmement préoccupante, avec des pertes humaines croissantes et une détérioration des conditions de vie. Les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu semblent fragiles, et l'indignation internationale pourrait jouer un rôle crucial dans la recherche d'une résolution pacifique.