Le chef du service de renseignement intérieur israélien a récemment réagi à la tentative de renvoi par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette situation soulève des questions cruciales sur l'intégrité des institutions israéliennes et la démocratie du pays. L'affidavit déposé devant la Cour suprême met en lumière des demandes controversées faites par Netanyahu.
Ronen Bar, le directeur du Shin Bet, a affirmé dans son affidavit que la tentative de Netanyahu de le renvoyer était motivée par des raisons personnelles plutôt que professionnelles. Il a refusé de répondre à des demandes telles que l'espionnage des manifestants israéliens et l'interférence dans le procès pour corruption de Netanyahu.
Ce conflit a entraîné des protestations massives en Israël, et la Cour suprême a suspendu la décision de renvoi. Les critiques estiment que le gouvernement israélien sape les institutions essentielles et menace les fondements de la démocratie.
Netanyahu a accusé Bar d'avoir échoué à prévenir l'attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas, qualifiant cet échec de sécuritaire. En réponse, Bar a souligné que les tentatives de renvoi avaient commencé bien après cet incident tragique, citant des événements qui ont eu lieu entre novembre 2024 et février 2025.
Bar a également mentionné que les enquêtes du Shin Bet sur des fuites de documents militaires et des liens potentiels avec le Qatar avaient suscité des tensions avec le bureau du Premier ministre.
Dans son affidavit, Bar a exprimé des préoccupations concernant les demandes non satisfaites de Netanyahu, notamment en ce qui concerne les manifestations anti-gouvernementales. Il a refusé de signer une demande visant à restreindre les témoignages de Netanyahu lors de son procès pour corruption.
Le bureau de Netanyahu a réagi en affirmant que cet affidavit démontrait l'échec de Bar, justifiant ainsi son renvoi. Ils ont également nié toute intention de freiner l'enquête sur les allégations de liens financiers avec le Qatar.
La situation actuelle entre Netanyahu et Bar met en lumière des tensions profondes au sein des institutions israéliennes. Les accusations de Netanyahu et les réponses de Bar soulignent un conflit d'intérêts et un débat sur la loyauté et l'intégrité dans le service de renseignement. Le jugement de la Cour suprême sur cette affaire pourrait avoir des conséquences significatives pour l'avenir de la démocratie en Israël.