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Des dizaines devant le tribunal pour soutien présumé à Palestine Action

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Introduction

Un groupe de manifestants a récemment été accusé de soutenir Palestine Action, une organisation désormais bannie au Royaume-Uni. Vingt-huit personnes ont plaidé non coupables lors d'une audience qui a eu lieu au tribunal de Westminster. Cette affaire soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et les implications des lois anti-terrorisme.

Les accusations et le contexte

Les accusés font face à des charges en vertu des lois anti-terrorisme pour avoir prétendument soutenu Palestine Action, classée organisation terroriste en juillet. Les juges doivent gérer un afflux de près de 2 000 cas liés à des manifestations en faveur de ce groupe. La situation est complexe, car les dates de procès sont encore incertaines.

Le gouvernement a imposé cette interdiction après que des activistes ont pénétré dans une base RAF, causant des dégâts à des avions militaires. Depuis cette interdiction, plus de 2 100 personnes ont été arrêtées lors de manifestations en Angleterre et au Pays de Galles, chacune accusée d'avoir brandi des pancartes en soutien à Palestine Action.

Le déroulement des audiences

Lors de la première journée d'audience, le juge Michael Snow a expliqué comment le tribunal traiterait les nombreux cas. La plupart des 28 accusés n'avaient pas d'avocat, ce qui a entraîné des confusions sur le processus judiciaire. Beaucoup ont exprimé leur sentiment d'injustice face à ces accusations.

Parmi les accusés, Anthony Harvey, âgé de 59 ans, a déclaré : "Protester contre le génocide n'est pas du terrorisme." D'autres, comme le révérend Susan Parfitt, 83 ans, ont également nié les accusations, affirmant qu'ils s'opposaient à la proscription de Palestine Action.

Les défis juridiques

Le procureur a soulevé des préoccupations concernant la fixation de dates de procès fermes pour les 2 000 accusés. Si le défi juridique contre l'interdiction de Palestine Action réussit, les poursuites pourraient être annulées. Toutefois, si l'interdiction est maintenue, des questions complexes pourraient surgir concernant la défense des accusés.

Trois affaires principales ont été priorisées pour tenter de clarifier ces questions. Cependant, si l'affaire atteint la Cour suprême, cela pourrait entraîner des retards importants dans le calendrier des procès, potentiellement jusqu'en 2027.

Les préoccupations des accusés

Les avocats et les accusés ont exprimé des inquiétudes concernant la durée des procès. Katie McFadden, représentant certains des accusés, a souligné que les procès de demi-journée pour cinq accusés soulevaient des questions sur l'équité. Déborah Wilde, 72 ans, a également exprimé son inquiétude quant à la possibilité d'un procès juste dans le temps imparti.

Le juge Snow a répondu que le temps alloué était suffisant, mais a également reconnu les préoccupations des accusés. La situation reste tendue alors que d'autres audiences sont prévues pour continuer à fixer des dates de procès.

Conclusion

Cette affaire met en lumière des questions cruciales sur la liberté d'expression et les implications des lois anti-terrorisme. Alors que les audiences se poursuivent, le sort des accusés reste incertain. La nécessité d'un équilibre entre la sécurité nationale et les droits civils est plus pertinente que jamais.

Publié le : 16 octobre 2025
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