Deux hommes ont comparu devant le tribunal, accusés en lien avec le viol d'une fille de 12 ans à Nuneaton. Ahmad Mulakhil est accusé de viol, tandis que Mohammad Kabir fait face à des accusations de kidnapping, d'étranglement et d'aide au viol d'une mineure. Les autorités locales ont soulevé des questions sur leur statut d'asile.
Le leader du conseil du comté de Warwickshire, George Finch, a allégué que les deux hommes étaient des demandeurs d'asile. Cette affirmation n'a pas été vérifiée de manière indépendante par la BBC. De plus, Finch a accusé la police de Warwickshire et le ministère de l'Intérieur de cacher leur statut d'immigration.
La police a refusé de divulguer des détails supplémentaires, déclarant que "lorsqu'une personne est accusée d'une infraction, nous suivons les directives nationales." Ces directives ne permettent pas de partager des informations sur l'ethnicité ou le statut d'immigration des suspects.
Dans une déclaration, le ministère de l'Intérieur a affirmé que "les étrangers qui commettent des crimes doivent être conscients que la loi sera appliquée et que la justice sera rendue." Mulakhil et Kabir, tous deux âgés de 23 ans, doivent comparaître au tribunal de la couronne de Warwick le 26 août.
La police de Warwickshire a lancé un appel à témoins. Ils cherchent toute personne ayant été dans la zone de Cheverel Street entre 20h30 et 21h45 BST le 22 juillet. Les autorités demandent à ceux qui ont vu quelque chose d'intéressant de se manifester.
En outre, Mulakhil fait face à une accusation supplémentaire de viol dans une affaire distincte. Cela souligne la gravité de la situation et l'importance de la coopération du public.
George Finch, qui est devenu le plus jeune leader de conseil au Royaume-Uni à 19 ans, a publié une lettre sur les réseaux sociaux. Cette lettre était adressée à la secrétaire d'État à l'Intérieur, Yvette Cooper, et à d'autres responsables. Finch a exprimé son mécontentement concernant le manque de transparence autour de cette affaire.
Il a déclaré que les résidents de Warwickshire "n'ont pas reçu toute l'histoire." Finch a ajouté qu'il est "dégoûté" que, un an après des troubles sociaux au Royaume-Uni, les leçons n'ont pas été apprises.
Le commissaire de la police et du crime de Warwickshire, Philip Seccombe, a déclaré que les décisions policières doivent suivre les directives nationales. Il a souligné qu'il ne spéculerait pas sur les circonstances personnelles des personnes impliquées tant que les procédures judiciaires sont en cours.
Cette situation met en lumière les tensions autour de la gestion des affaires criminelles et des questions d'immigration. La police de Warwickshire reste engagée à respecter les lois tout en assurant la sécurité publique.
Cette affaire de viol présumé soulève des préoccupations importantes concernant la sécurité publique et la gestion des informations par les autorités. La transparence et la communication avec le public sont essentielles pour maintenir la confiance. Les développements futurs seront suivis de près alors que le système judiciaire prend son cours.