
Sept personnes sont actuellement jugées à Paris pour harcèlement en ligne à l'encontre de l'influenceuse Maeva Ghennam. Cet événement a débuté après le 7 octobre 2023, lorsque Maeva a été ciblée par une vague d'insultes et de menaces après avoir exprimé son soutien aux Palestiniens.
Un court extrait vidéo a suffi à provoquer une réaction intense. Quelques heures après l'attaque du 7 octobre en Israël, Maeva Ghennam a partagé sur TikTok une vidéo à ses 3,9 millions d'abonnés. Dans cette vidéo, elle déclare qu'elle n'est « pas du tout d'accord » avec les événements en Israël, mais soulève la question des morts en Palestine.
Elle s'interroge : « On en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? » et évoque le délogement quotidien des Palestiniens de leurs maisons. Ces déclarations ont suscité une forte indignation parmi de nombreux internautes, entraînant des réactions virulentes.
Dans la même vidéo, Maeva évoque une théorie selon laquelle « le Mossad était au courant » de l'attaque du 7 octobre. Elle décrit le Mossad comme « l’armée la plus forte du monde », ce qui a encore amplifié les critiques à son égard. Cette affirmation a été perçue comme une provocation par de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux.
Les réactions ont été si vives qu'elles ont conduit à une campagne de harcèlement à son encontre, justifiant ainsi le jugement de ces sept individus. Le débat autour des propos de Maeva Ghennam soulève des questions sur la liberté d'expression et les limites de celle-ci dans le contexte des réseaux sociaux.
Le cas de Maeva Ghennam illustre les dangers du harcèlement en ligne et les conséquences des prises de parole publiques sur les réseaux sociaux. Alors que le jugement se poursuit, il est essentiel de réfléchir aux enjeux de la liberté d'expression et aux responsabilités qui en découlent dans le monde numérique.