Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) a un impact "significatif" sur la vie quotidienne et les relations, selon une étude récente. Ce trouble, qui est un désordre d'humeur cyclique et hormonal lié aux menstruations, toucherait plus d'une femme sur 20. L'étude menée par l'Université de Durham a examiné 400 personnes et a révélé que celles atteintes de ce trouble rapportaient une qualité de vie et des relations inférieures.
Le Dr Sophie Hodgetts, auteur principal de l'étude, a déclaré que celle-ci "met clairement en évidence la nécessité d'une reconnaissance clinique accrue de l'impact interpersonnel du TDPM". Les personnes souffrant de TDPM, représentant plus de 50 % des répondants, ont exprimé une perception réduite de l'intimité, de la confiance et de la passion dans leurs relations.
Les chercheurs ont également constaté que les partenaires des personnes atteintes de TDPM ressentaient un stress élevé, une diminution de leur sentiment de croissance personnelle et de valeur, ainsi que des difficultés dans leurs rôles de soins. Ils ont rapporté un sentiment général d'absence de soutien. De plus, des niveaux similaires d'insatisfaction ont été constatés dans leurs relations.
Cependant, tant les souffrants que leurs partenaires ont convenu que l'amour et l'engagement demeuraient intacts. Les réponses dans ces domaines étaient fortes et cohérentes chez les personnes vivant avec cette condition et leurs compagnons.
Le Dr Hodgetts a souligné que les modèles de difficultés rapportés étaient particulièrement frappants, car ils étaient similaires pour les souffrants de TDPM et leurs partenaires. L'étude a été réalisée avec le soutien de l'Association Internationale des Troubles Prémenstruels.
En outre, cette collaboration explore les expériences vécues lors du traitement du TDPM et examine l'intersection entre le TDPM et la neurodivergence.
Il est crucial que les professionnels de la santé prennent en compte les effets du TDPM sur les relations. Une meilleure reconnaissance clinique pourrait améliorer la qualité de vie des personnes touchées et de leurs partenaires. Une telle approche pourrait également favoriser des interventions plus efficaces.
En somme, le trouble dysphorique prémenstruel a des répercussions profondes sur la vie quotidienne et les relations des personnes concernées. L'étude souligne l'importance d'une prise de conscience accrue et d'une meilleure compréhension des défis rencontrés par ceux qui vivent avec ce trouble. Une attention particulière doit être portée à ces questions pour améliorer la qualité des relations et de vie des affectés.