Alors qu'Israël fait face à un tsunami diplomatique, Donald Trump reste silencieux. Cette semaine, le quotidien israélien Ha'aretz a mis en garde contre une "tempête diplomatique" imminente, soulignant la réaction croissante de l'Europe face à la situation à Gaza.
Les vagues de condamnation ont commencé à déferler sur Israël dès lundi soir. Le Royaume-Uni, la France et le Canada ont publié une déclaration conjointe dénonçant les actions inacceptables d'Israël à Gaza. Ils ont averti que des actions concrètes pourraient suivre si Israël ne mettait pas fin à ses offensives militaires.
De plus, un groupe de 24 nations donatrices a condamné un nouveau modèle de livraison d'aide soutenu par Israël. Ce modèle a été perçu comme un obstacle à l'aide humanitaire nécessaire à Gaza. Les tensions ont augmenté lorsque le Royaume-Uni a suspendu les négociations commerciales avec Israël.
Les sanctions ciblées ont été imposées aux colons juifs, y compris à des figures notables comme Daniela Weiss. L'ambassadrice d'Israël à Londres, Tzipi Hotovely, a été convoquée au ministère des Affaires étrangères, une mesure habituellement réservée à des pays comme la Russie.
La chef de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, a également mentionné qu'une majorité des membres de l'UE soutenait la révision de l'Accord d'Association vieux de 25 ans avec Israël. Cela montre un changement significatif dans les relations diplomatiques.
Les raisons de cette condamnation internationale sont évidentes. Les preuves de la pauvreté extrême à Gaza, exacerbées par l'attaque de Hamas en octobre 2023, ont choqué le monde. Les déclarations du ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, sur le "nettoyage" de Gaza, ont également suscité l'indignation.
Le secrétaire d'État britannique, David Lammy, a qualifié ces propos d'« extrémisme » et a fermement condamné cette rhétorique. Cette situation a mis en lumière les tensions au sein de la politique israélienne, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu est perçu comme étant sous l'influence de ses collègues d'extrême droite.
Les pays qui soutenaient traditionnellement le droit d'Israël à se défendre commencent à dire que « ça suffit ». Cette semaine a été un moment clé pour le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, qui a exprimé son indignation face à la souffrance des enfants à Gaza.
En réponse à cette pression, Netanyahu a réagi avec colère, accusant le Royaume-Uni, la France et le Canada de soutenir Hamas. Sa déclaration sur les "mass murderers" montre à quel point la situation est tendue et comment Israël se sent de plus en plus isolé.
Malgré la montée des critiques, Trump, qui aurait pu influencer la situation, reste silencieux. Les tensions continuent de croître, et la communauté internationale observe attentivement. La situation à Gaza nécessite une action collective, et les voix qui s'élèvent contre la guerre sont de plus en plus nombreuses.