Lors du débat en anglais du 17 avril 2025, les leaders des principaux partis politiques du Canada se sont affrontés. Avec les sondages montrant le leader libéral Mark Carney en tête, ses opposants ont tenté de le discréditer. Ce débat a été l'occasion de discussions intenses sur des sujets cruciaux.
Le leader conservateur, Pierre Poilievre, a ciblé Carney dès le début, affirmant que son gouvernement serait similaire à celui de l'ancien premier ministre Justin Trudeau. Poilievre a exhorté les électeurs à opter pour un changement, en déclarant : "Mark Carney demande un quatrième mandat libéral." Cela a mis en lumière les préoccupations concernant la continuité des politiques libérales.
Carney a réagi en affirmant qu'il n'était pas un clone de Trudeau. Il a insisté sur le fait qu'il se concentrera sur l'économie et sur les résultats qui comptent pour les Canadiens. "Je suis une personne très différente de Justin Trudeau," a-t-il affirmé, soulignant sa détermination à aborder les problèmes économiques.
Carney a également évoqué la crise économique actuelle, en mettant en avant la menace que représente Donald Trump pour le Canada. Il a expliqué que sa motivation à entrer en politique était de gérer ce qu'il appelle la "crise Trump". Selon lui, il est le mieux placé pour affronter cette situation périlleuse.
En quelques semaines, Carney a déjà élaboré un accord avec les provinces pour éliminer des barrières commerciales internes. Il a souligné que les droits de douane canadiens touchent les États-Unis là où cela fait mal, et il prévoit de négocier un nouvel accord bilatéral avec Trump après les élections.
Poilievre a mis l'accent sur le développement des pipelines, affirmant qu'il souhaite réduire la dépendance du Canada au pétrole étranger. Il a critiqué Carney pour ne pas être assez pro-pipeline, en soulignant que l'évaluation environnementale de l'ancien gouvernement libéral est mal vue par certains secteurs des ressources naturelles.
Il a déclaré que maintenir ces réglementations "donne à Donald Trump un monopole sur notre plus grande exportation". Cette affirmation a suscité des réactions et des débats sur les politiques énergétiques du pays.
Le leader néo-démocrate, Jagmeet Singh, a été très actif durant le débat, interrompant fréquemment ses adversaires pour se faire entendre. Son parti, dont le soutien a chuté dans les sondages, cherche à regagner de la visibilité et à faire entendre sa voix dans ce climat politique tendu.
Singh a tenté de profiter de chaque occasion pour critiquer les positions de Poilievre et Carney, cherchant à attirer l'attention sur les préoccupations des Canadiens.
Ce débat a mis en lumière les divergences entre les leaders fédéraux, chacun présentant sa vision pour l'avenir du Canada. Les enjeux économiques, la gestion de la crise Trump et les politiques énergétiques sont au cœur des préoccupations des électeurs. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer qui aura la confiance des Canadiens.