Donald Trump a relancé sa stratégie pour prévenir les attaques terroristes sur le sol américain. Sa décision de signer une proclamation interdisant l'entrée aux États-Unis à des citoyens de plusieurs pays, dont certains à majorité musulmane, suscite l'inquiétude parmi la population. Cette mesure rappelle une politique controversée de son premier mandat, où il avait bloqué l'accès à sept pays.
Cette nouvelle interdiction, qui entre en vigueur lundi, concerne des citoyens de pays comme Birmanie, Chad, et Iran. De plus, des restrictions partielles s'appliquent aux visiteurs de Cuba, Venezuela, et d'autres nations. Les ressortissants de ces pays ne pourront pas s'installer de manière permanente ni obtenir de visas de tourisme ou d'études.
Trump a déclaré agir pour protéger la sûreté nationale après un incident à Boulder, Colorado, où un citoyen égyptien a attaqué des manifestants juifs. Ce dernier a blessé 12 personnes et a exprimé son intention de cibler les juifs. Dans un message vidéo, Trump a souligné les dangers des citoyens étrangers non vérifiés.
Il a également blâmé l'ancien président Joe Biden pour sa politique d'« ouverture des portes » qui, selon lui, a permis des attaques sur le sol américain. Trump a insisté sur le fait qu'il ne permettrait pas que les événements survenus en Europe se reproduisent aux États-Unis.
Les démocrates dénoncent cette décision comme une manœuvre de distrait pour détourner l'attention du projet de loi controversé de Trump. Le sénateur Chris Murphy a affirmé que cela visait à masquer les conséquences d'une réforme qui priverait 15 millions de personnes de couverture médicale pour accorder des réductions d'impôts aux plus riches.
Alex Padilla, sénateur démocrate, a qualifié cette décision d'« inhumaine ». Il a critiqué la politique de Trump, la qualifiant d'abus de pouvoir qui menace les familles de citoyens américains des pays concernés. Cette approche discriminatoire est perçue comme une atteinte aux droits fondamentaux.
Les réactions des personnes directement touchées par cette interdiction sont nombreuses. Shawn Vandiver, fondateur de #AfghanEvac, a souligné que cette mesure affecte de manière disproportionnée les familles cherchant à entrer légalement aux États-Unis. Il a insisté sur le fait que cette politique nuit à ceux qui ont besoin de protection.
De son côté, le ministre vénézuélien Diosdado Cabello a averti que se rendre aux États-Unis représente un grand risque pour tous, pas seulement pour les Vénézuéliens. Ses remarques soulignent les tensions croissantes et les préoccupations liées à la sécurité et aux droits humains.
La décision de Trump de rétablir des interdictions d'entrée pour certains pays suscite de vives réactions. Alors que la sécurité nationale est mise en avant, les implications pour les familles et les individus touchés restent préoccupantes. Le débat autour de cette politique soulève des questions importantes sur la discrimination et les droits des immigrants.