Hamas a clairement indiqué qu'il ne permettra pas la mise en œuvre des plans annoncés par Donald Trump. Le président américain a suggéré que les États-Unis prendraient le contrôle de la Franja de Gaza et déplaceraient deux millions de Palestiniens de manière forcée.
Sami Abu Zuhri, un haut dirigeant de Hamas, a qualifié les commentaires de Trump de ridicules. Il a affirmé que toute idée de contrôle américain sur Gaza pourrait enflammer la région. Selon lui, ces propos témoignent d'une mécompréhension des réalités locales.
Trump a déclaré que les États-Unis prendraient le contrôle de Gaza, ravagée par la guerre, et la développeraient économiquement. Cela impliquerait le relocalisation des Palestiniens, une démarche qui pourrait détruire des décennies de politique américaine envers le conflit palestino-israélien.
Le gouvernement saoudien a rejeté toute tentative de déplacer les Palestiniens de leur territoire. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères saoudien a clairement exprimé cette position. Trump a également exhorté d'autres États arabes à accueillir les habitants de Gaza, une proposition qui suscite des inquiétudes.
Une évaluation de l'ONU a révélé que le nettoyage des décombres à Gaza pourrait prendre jusqu'à 21 ans et coûter jusqu'à 1.200 millions de dollars. Les conséquences de la guerre ont laissé la région dans un état déplorable, nécessitant une aide internationale significative.
Après près de 16 mois de conflit, la situation humanitaire à Gaza est critique. Les infrastructures sont gravement endommagées, et la population souffre de pénuries alimentaires et médicales. La nécessité d'une reconstruction est urgente pour améliorer les conditions de vie des habitants.
Les déclarations de Trump sur Gaza ont suscité des réactions vives de la part de Hamas et des États arabes. La situation reste tendue, et les propositions de relocalisation des Palestiniens soulèvent des questions éthiques et pratiques. La communauté internationale doit agir pour soutenir les efforts de paix et de reconstruction.