
Donald Trump, un homme de loyauté, ne tolère pas l'infidélité. Ce dimanche, il a exprimé sa colère face à un élu qu'il venait d'amnistier. Cet élu, Henry Cuellar, a choisi de rester fidèle au parti démocrate, ce qui a déplu au président des États-Unis.
Mercredi, Henry Cuellar, représentant du Texas, a reçu une grâce signée par Donald Trump. Il était accusé de corruption et de blanchiment d’argent en lien avec une banque mexicaine. Son procès était prévu pour avril 2026, mais Trump a décidé d'intervenir.
Cuellar a accepté environ 600 000 dollars de pots-de-vin entre 2014 et 2021 pour défendre des intérêts étrangers. Cette situation soulève des questions sur les motivations de Trump, qui mène également des affaires en Azerbaïdjan.
Donald Trump s'attendait à un soutien de la part de Cuellar, espérant un renvoi d’ascenseur. Cependant, ce dernier a annoncé sa candidature aux prochaines élections sous l'étiquette démocrate. Ce choix a provoqué la colère de Trump.
Peu après l'amnistie, Trump a tweeté sa déception, qualifiant Cuellar de manque de loyauté. Il a prédit que les électeurs du Texas ne l'apprécieraient pas. Trump a également promis d'être moins indulgent à l'avenir.
Avec Trump, rien n'est jamais gratuit. Son amnistie pour Cuellar cachait sans doute des arrière-pensées. Trump espérait que Cuellar agirait comme Eric Adams, le maire de New York, qui a quitté le parti démocrate après des poursuites.
Trump a insinué une collusion entre le pouvoir en place et le système judiciaire. Ces accusations, sans preuves, montrent son mépris pour les institutions et son désir de contrôler le récit politique.
La situation d'Henry Cuellar illustre les tensions au sein du parti républicain et la complexité des relations politiques. La loyauté est fondamentale pour Trump, mais elle peut également être un outil de manipulation. L'avenir politique de Cuellar et l'impact de cette amnistie restent à surveiller avec attention.