« Que l’enfer éclate » : La menace de Trump envers le Hamas si les otages israéliens ne sont pas libérés samedi.
Contexte de la crise au Proche-Orient
La situation au Proche-Orient est tendue, avec Donald Trump qui exprime son impatience face au Hamas. Il exige la libération des otages israéliens avant samedi midi, menaçant de rompre le cessez-le-feu en cours. Cette déclaration a été faite lors d'un entretien sur Fox News, où il a clairement indiqué que l'enfer pourrait éclater si ses exigences n'étaient pas respectées.
Les accusations du Hamas
Le Hamas a répondu en accusant Israël de violer l'accord de cessez-le-feu. Un porte-parole du groupe, Abou Obeida, a déclaré que le Hamas retarderait la prochaine libération d'otages. Selon lui, Israël n'a pas respecté ses obligations, notamment en ce qui concerne le retour des personnes déplacées et les bombardements dans diverses zones de Gaza.
Cette situation met en lumière les tensions croissantes entre les deux parties. Le porte-parole a également souligné que la résistance a respecté toutes ses obligations, ce qui complique encore plus la situation actuelle.
Réactions de Donald Trump
Lors d'une conférence au Bureau Ovale, Trump a affirmé que la décision d'annuler le cessez-le-feu revenait à Israël. Il a mis en avant un ultimatum, demandant la libération de tous les otages d'ici samedi midi. Si ce n'est pas le cas, il a annoncé qu'il demanderait l'annulation du cessez-le-feu.
Cette déclaration a été perçue comme une pression supplémentaire sur le Hamas. Trump a également fait référence à la détérioration de l'état de santé des otages israéliens, les comparant à des survivants de l'Holocauste.
Les implications pour la région
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a qualifié l'annonce du Hamas de violation flagrante de l'accord. Il a ordonné aux Forces de défense israéliennes de rester en alerte maximale pour tout scénario potentiel. Cela montre la volonté d'Israël de ne pas revenir à la situation du 7 octobre, date de l'attaque initiale.
En parallèle, Trump a évoqué la possibilité de réduire l'aide à l'Égypte et à la Jordanie si ces pays n'accueillent pas les Palestiniens de Gaza. Cependant, l'Égypte a déjà rejeté toute idée de compromis concernant les droits des Palestiniens.
Conclusion
La situation au Proche-Orient reste volatile, avec des enjeux humanitaires et politiques considérables. Les déclarations de Trump et les réactions du Hamas montrent un climat de tension qui pourrait avoir des conséquences importantes pour la région. L'avenir des otages et le respect des accords de cessez-le-feu demeurent incertains.
