Le Premier ministre Sir Keir Starmer a affirmé que l'engagement du président américain Donald Trump pour la paix en Ukraine est sincère. Il a souligné que l'Europe devrait assumer une grande part de la responsabilité dans un éventuel accord de paix, tout en soulignant l'importance du soutien américain.
Alors que Sir Keir s'exprimait à la Chambre des communes, Trump a posté sur les réseaux sociaux que l'Europe ne pouvait pas agir sans les États-Unis. Il a également critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, affirmant qu'il ne désirait pas la paix. Trump a prévenu que l'Amérique ne tolérerait pas cette situation indéfiniment.
Suite à un sommet des dirigeants occidentaux, le Royaume-Uni et la France ont annoncé leur intention d'élaborer un plan pour mettre fin aux combats. Sir Keir a déclaré que la Grande-Bretagne jouerait un rôle clé dans cet accord, incluant le déploiement éventuel de troupes britanniques pour dissuader la Russie.
Trump n'a pas encore accepté de fournir des garanties de sécurité, se concentrant plutôt sur un accord pour permettre aux entreprises américaines d'accéder aux minéraux ukrainiens. Il a soutenu que la présence de travailleurs américains pourrait dissuader la Russie d'envahir davantage le territoire ukrainien.
Interrogé sur la sécurité que pourrait apporter cet accord, Sir Keir a précisé qu'il n'était pas suffisant à lui seul. Il a reçu un large soutien de la part des députés, y compris de l'ancien secrétaire d'État James Cleverly, qui a déclaré qu'il n'avait "pas fait d'erreurs" durant le week-end.
En ce qui concerne le déploiement de troupes britanniques, Sir Keir a insisté sur le fait qu'il ne prendrait pas une telle décision à la légère. Il a promis aux députés qu'un vote serait organisé si cela se produisait. Il a ajouté que soutenir l'Ukraine est non seulement la bonne chose à faire, mais aussi dans l'intérêt britannique.
Il a averti que l'absence de paix durable entraînerait une instabilité croissante, affectant les conditions de vie des travailleurs britanniques. Il a également souligné que l'appétit de Poutine pour le conflit ne ferait qu'augmenter si la paix n'était pas atteinte.
La Russie a rejeté catégoriquement l'idée d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine dans le cadre d'un accord de paix. Le sommet de dimanche à Londres a suivi une dispute explosive entre Trump et Zelensky à la Maison Blanche. Sir Ed Davey, leader des Liberal Democrats, a déclaré que Trump n'était plus un allié fiable concernant la Russie, appelant à une réévaluation de la dépendance du Royaume-Uni vis-à-vis des États-Unis.
Le président Macron a proposé un cessez-le-feu partiel d'un mois entre la Russie et l'Ukraine. Ce cessez-le-feu impliquerait des accords aériens et maritimes, mais ne couvrirait pas les combats au sol. Eléonore Caroit a souligné que cette proposition envoie un message fort à l'Europe sur la possibilité d'agir ensemble.
Le Premier ministre a présenté un plan en quatre points pour collaborer avec l'Ukraine afin de mettre fin à la guerre. Ce plan implique d'inclure l'Ukraine dans les négociations, de continuer à fournir une aide militaire, et de créer une coalition pour défendre l'accord de paix. Bien que le Royaume-Uni et la France prennent des mesures, il n'existe pas encore de consensus sur un plan pour mettre fin au conflit.