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Plan de paix de Trump pour l'Ukraine : un désastre dominé par Vladimir Poutine

Publié le : 28 mars 2025

Introduction

Le 18 février 2025, à quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, Marco Rubio, secrétaire d'État des États-Unis, et Sergei Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, se rencontrent pour la première fois en Arabie Saoudite. L'objectif affiché par Donald Trump était de « stopper la tuerie ». Cependant, cette rencontre a mis en lumière des tensions croissantes au sein du gouvernement américain.

Les tensions au Bureau ovale

Depuis cette réunion, une dispute embarrassante s'est intensifiée au Bureau ovale. Les États-Unis ont proposé une victoire matérielle à Vladimir Poutine que l'autocrate russe n'a pas pu obtenir sur le champ de bataille. Des traités de trêve ont été signés, mais les documents publiés par le Kremlin et la Maison-Blanche diffèrent considérablement.

La confusion règne autour des horaires de début des trêves et des protocoles à suivre en cas de rupture. En conséquence, aucune transparence n'est garantie dans ces négociations, qui s'annoncent comme les plus chaotiques du siècle. Actuellement, les attaques continuent d'augmenter chaque jour, rendant toute possibilité de paix de plus en plus lointaine.

Les négociations de paix

Les négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie, sous l'égide de l'administration Trump, semblent vouées à l'échec. Initialement, la Russie a refusé d'accepter une trêve totale de 30 jours, la proposition de Trump. Au lieu de cela, Poutine a accepté de discuter d'un cessez-le-feu limité à l'énergie, pour protéger ses infrastructures.

La Maison-Blanche a alors mis en avant la disposition de la Russie à parvenir à un accord. Pourtant, la version russe de la conversation ne faisait mention que de l'« infrastructure énergétique », soulevant des questions sur une potentielle erreur de traduction.

Incohérences et frustrations

Les deux camps ont rapidement violé la trêve, qui n'était même pas clairement définie. La Russie a intensifié ses attaques contre l'infrastructure ukrainienne à 17 reprises. Lors d'une réunion ultérieure à Riyad, les États-Unis ont convenu de conditions pour une nouvelle phase de négociations, sans avoir finalisé la trêve énergétique.

Les discussions ont porté sur la protection des infrastructures portuaires et le retour d'enfants ukrainiens déportés. Cependant, un accord de cessez-le-feu en mer Noire a été signé avec la Russie, omettant ces points cruciaux. Cela a laissé la délégation ukrainienne se sentir duper.

Conditions de paix irréalistes

La dernière trêve en mer Noire reposait sur une condition russe que l'équipe américaine a acceptée, mais qui échappait à son contrôle. La reconnexion du Rosselkhozbank au système Swift, une mesure qui annulerait une des sanctions occidentales, a été au cœur des discussions. Cependant, l'accord nécessitait l'approbation de l'Union européenne, qui a été exclue des négociations.

Hier, tant Bruxelles que Macron ont refusé de rétablir les connexions tant que la Russie ne se retire pas d'Ukraine. Ainsi, l'équipe de Trump a conclu une trêve qui semblait déjà vouée à l'échec.

Conséquences et perspectives

La stratégie de Trump, désireux de se présenter comme un pacificateur, visait à établir des trêves menant à un accord de paix historique. Cependant, des révélations récentes indiquent que Trump a commencé à adopter les arguments russes, qualifiant Zelenski de « dictateur ». Cette manipulation du discours politique par le Kremlin soulève des inquiétudes quant à l'équilibre des négociations.

Les Ukrainiens, fatigués par des années de guerre, ne peuvent accepter une humiliation ou un statut de pays soumis à la Russie. Si des accords secrets sont conclus entre la Maison-Blanche et le Kremlin, cela pourrait pousser l'Ukraine à quitter les négociations, avec le soutien de l'Europe.

Conclusion

Les récentes fuites concernant les accords sur les « terres rares » montrent que la situation pourrait se détériorer. Ces accords laissent l'Ukraine sans garanties de sécurité et sous contrôle limité de ses ressources. Il est peu probable que Zelenski, même sous pression, accepte de signer de tels accords. La situation reste tendue et incertaine.

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