Le 20 février marque cinq semaines depuis l'investiture de Donald Trump en tant que président élu. Bien qu'un mois se soit écoulé, son hyperactivité donne l'impression d'une année entière. Surtout, il signe des ordres exécutifs pour effacer tout ce qui le précède. Cela reflète sa volonté de démanteler les quatre années de mandat de Joe Biden, qu'il n'a jamais reconnu.
Trump utilise sa présidence pour dynamiter le statu quo. Il a démantelé des agences fédérales, laissant des millions d'employés sans emploi. Même la direction du Kennedy Center a été surprise par sa proclamation de président de l'entité, en prétendant lutter contre "la propagande anti-américaine".
En parallèle, Elon Musk, à la tête d'un ministère pour réduire la bureaucratie, crée des spectacles dignes des scénarios les plus fous. Il propage des falsités sur les institutions publiques, tandis que les médias couvrent ce cirque. Les journalistes invités doivent adhérer aux ordres du président, ce qui soulève des questions sur la liberté de la presse.
Lors de la Cumbre de Seguridad à Munich, le vice-président J. D. Vance a annoncé que Trump est le nouveau "alguacil" mondial. Son discours a attaqué les alliés de Washington tout en soutenant la droite allemande en plein essor. Il a également minimisé la menace que représente le Kremlin pour la stabilité européenne.
La dynamique entre Trump et Poutine est révélatrice. Trump aspire à se positionner comme un homme fort, tandis que Poutine cherche à annexer l'Ukraine. Ce partenariat inattendu transforme les leaders européens en acteurs secondaires sur la scène internationale.
La relation entre Trump et Poutine évoque une nouvelle Guerre Froide. Les deux dirigeants semblent s'accorder sur des objectifs communs, excluant les leaders européens des discussions cruciales. Trump profite de chaque occasion pour tirer profit de négociations, espérant même obtenir un Prix Nobel de la Paix.
Ce qui est frappant, c'est que si les ennemis des démocraties occidentales devaient créer un "allié", ils concevraient un personnage comme Trump. Sa manière de gouverner ressemble à celle d'un accompagnateur programmé pour satisfaire les désirs de Poutine, ce qui crée une dynamique inquiétante.
Chaque jour, lorsque Trump se dirige vers le Despacho Oval, il semble prêt à nous surprendre avec une nouvelle décision alarmante. Ce premier mois de présidence a déjà montré à quel point son approche est imprévisible et déconcertante. Nous devons rester attentifs à l'évolution de sa présidence et à ses implications pour l'avenir.