Le plan controversé du président Donald Trump visant à prendre le contrôle de Gaza et à créer une "Riviera du Moyen-Orient" a suscité de vives critiques. Cette proposition remet en question la politique américaine à long terme concernant le conflit israélo-palestinien.
La réaction à cette annonce a été immédiate et négative. Des puissances internationales, y compris l'Arabie Saoudite, ont rejeté le plan sans équivoque. Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a affirmé la position du royaume de manière claire et sans ambiguïté.
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, y compris la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni, ont réaffirmé leur soutien à la solution à deux États, qui a été la base de la politique américaine dans la région pendant des décennies.
Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Trump a déclaré vouloir que les États-Unis possèdent Gaza et le développent économiquement. Il a également proposé de déplacer les Palestiniens vivant dans la région, ce qui a provoqué une onde de choc à travers le monde.
Trump a mentionné qu'il serait responsable de la démolition des bâtiments détruits et de la gestion des munitions non explosées. Cependant, son plan n'a pas fourni de détails concrets sur la manière dont cela serait réalisé.
Les Palestiniens, quant à eux, ont exprimé leur indignation face à ces propositions. Samir Abu Basil, un habitant de Gaza, a déclaré : "Nous ne sommes pas des actifs de Trump. Nous ne partons nulle part." Cette déclaration illustre bien la détermination des Palestiniens à ne pas abandonner leur terre.
Un porte-parole du Hamas a qualifié le plan de "ridicule et absurde", affirmant que de telles idées pourraient enflammer la région. Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a également déclaré que les Palestiniens ne renonceraient pas à leurs droits et à leurs terres.
Le plan de Trump a provoqué des ondes de choc diplomatiques dans le monde entier. Des responsables chinois ont souligné que les Palestiniens devraient gouverner leur propre pays, tandis que la Russie a réitéré que la seule solution viable était la création d'un État palestinien.
Le ministre irlandais des Affaires étrangères a également souligné la contradiction claire avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Les capitales arabes ont rejeté l'idée de relocaliser les Palestiniens, soulignant les implications déstabilisatrices de telles propositions.
En somme, le plan de Trump pour Gaza a suscité une réaction mondiale forte et un rejet massif, tant au niveau international qu'auprès des Palestiniens. Les implications de cette annonce pourraient avoir des conséquences durables sur la stabilité de la région et sur les relations entre les États-Unis et le monde arabe.