Le Premier ministre Sir Keir Starmer a salué le leadership du président américain Donald Trump dans les négociations de paix à Gaza, affirmant que l'accord "n'aurait pas eu lieu" sans lui. Cette déclaration est survenue après l'annonce de Trump selon laquelle Israël et le Hamas avaient accepté la première phase de son plan de paix en 20 points.
Cette avancée intervient deux ans après l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a causé la mort d'environ 1 200 personnes et l'enlèvement de 251 autres. Sir Keir a souligné que le Royaume-Uni avait "joué un rôle important en coulisses" et a reconnu les efforts de Trump pour obtenir "une véritable avancée" dans les négociations.
Lors d'une conférence de presse à Mumbai, Sir Keir a déclaré : "Je veux être très clair à ce sujet, et je le dis en connaissance de cause." Il a ajouté que le Royaume-Uni est "prêt à jouer son rôle" dans la mise en œuvre de l'accord avec d'autres partenaires. Cette déclaration montre l'engagement du Royaume-Uni dans le processus de paix.
Interrogé sur la possibilité que l'ancien Premier ministre Sir Tony Blair rejoigne le "Conseil de la paix", Sir Keir a souligné qu'il ne s'intéressait pas aux "discussions de personnel". Il a insisté sur l'importance de "poursuivre et de mettre en œuvre cet accord" sans plus tarder.
Dans une déclaration, Sir Keir a qualifié l'accord de "moment de soulagement profond" qui sera ressenti à travers le monde. Il a exprimé sa gratitude pour les efforts diplomatiques des États-Unis, de l'Égypte, du Qatar, de la Turquie et de leurs partenaires régionaux. Il a insisté sur la nécessité d'appliquer l'accord dans son intégralité et sans délai.
Sir Keir a également appelé toutes les parties à respecter leurs engagements pour mettre fin à la guerre et établir les bases d'une paix durable. Cela souligne l'importance d'une coopération internationale dans le processus de paix.
La secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Yvette Cooper, a rapidement rejoint Paris pour participer à une réunion dirigée par le président français Emmanuel Macron. Cette réunion inclut des représentants d'Espagne, d'Égypte, du Qatar, d'Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis et de la Jordanie, renforçant l'idée d'une coalition internationale pour la paix.
Des parallèles ont été établis entre le plan de paix de Trump et l'Accord du Vendredi Saint en Irlande du Nord, une référence qui pourrait influencer les futures négociations. Jonathan Powell, conseiller à la sécurité nationale, a été impliqué dans des discussions récentes en Égypte, cherchant à éviter que le Hamas ne joue un rôle dans l'avenir de Gaza.
Le leader conservateur Kemi Badenoch a également félicité Trump pour son rôle dans l'accord, le qualifiant de "geste bienvenu" pour les familles des otages israéliens. Elle a appelé le Hamas à "se désarmer complètement et à retourner tous les otages".
Le leader des Liberal Democrats, Sir Ed Davey, a exprimé son espoir que cet accord soit le premier pas vers une solution à deux États. Les réactions des leaders montrent un soutien général à l'accord, tout en soulignant la nécessité de progrès supplémentaires.
En somme, l'accord de cessez-le-feu à Gaza représente une avancée significative dans le processus de paix. Avec le soutien international et l'engagement du Royaume-Uni, il y a de l'espoir pour un avenir plus pacifique. Les efforts diplomatiques doivent se poursuivre pour garantir la mise en œuvre complète de cet accord crucial.