
Donald Trump a récemment annoncé que les États-Unis ont mené une frappe sur une zone de quai liée à des bateaux de drogue présumés vénézuéliens. Cette opération pourrait marquer une escalade significative dans les actions américaines contre le trafic de drogue en provenance du Venezuela.
Selon Trump, une grande explosion a eu lieu dans une zone où les bateaux sont chargés de drogues. Cependant, il n'a pas fourni de détails supplémentaires sur l'emplacement du quai. Les médias rapportent que l'explosion a été causée par une frappe de drone menée par la CIA, ce qui, si confirmé, serait la première opération américaine connue à l'intérieur du Venezuela.
Depuis septembre, les États-Unis ont lancé des frappes sur des bateaux de contrebande, ciblant plus de 20 navires dans le Pacifique et les Caraïbes, tuant au moins 100 personnes. La dernière frappe a eu lieu lundi, où deux "narco-terroristes" ont été tués dans un "frappe cinétique létale".
Les journalistes ont interrogé Trump sur l'implication de la CIA dans l'attaque, et il a répondu qu'il savait qui était responsable, mais qu'il ne souhaitait pas le dire. Il a précisé que l'opération visait la zone d'implémentation des activités de trafic de drogue.
Les commentaires de Trump sur cette explosion ne sont pas nouveaux. Lors d'une interview à la radio la semaine précédente, il avait déjà mentionné une opération contre une "grande installation", sans donner de détails précis. Le Pentagone a renvoyé les questions à la Maison Blanche, qui n'a pas encore commenté.
Le gouvernement Trump a décrit les frappes sur les navires dans les Caraïbes et le Pacifique oriental comme des attaques contre des terroristes tentant d'introduire des drogues mortelles aux États-Unis. Actuellement, 15 000 soldats et une flotte d'avions sont déployés dans la région.
Cet déploiement est le plus important depuis l'invasion du Panama en 1989, visant à stopper l'écoulement de fentanyl et de cocaïne vers les États-Unis. Parmi les navires déployés se trouve l'USS Gerald Ford, le plus grand porte-avions au monde.
Le gouvernement vénézuélien a condamné les saisies de navires, les qualifiant de piraterie. Nicolás Maduro a nié les allégations américaines selon lesquelles il serait un chef de cartel, accusant plutôt les États-Unis d'utiliser la guerre contre la drogue comme prétexte pour tenter de le renverser.
La semaine dernière, Trump a été interrogé sur les objectifs des saisies, et il a suggéré que cela pourrait être une manière de forcer Maduro à quitter le pouvoir. Il a ajouté que ce serait "intelligent" pour lui de le faire.
Les récents événements soulignent la tension croissante entre les États-Unis et le Venezuela. Les actions militaires américaines visent à lutter contre le trafic de drogue, mais elles exacerbent également les tensions diplomatiques. L'avenir de cette situation reste incertain.