Le leader suprême de l'Iran, Ali Khamenei, a fermement rejeté la demande de reddition inconditionnelle formulée par Donald Trump. Dans un discours enregistré, Khamenei a affirmé que "toute intervention militaire américaine" serait coûteuse et a ajouté : "La nation iranienne ne se rendra pas." Cette déclaration survient alors que Trump a exprimé son impatience face à la situation actuelle.
Trump a balayé le rejet d'un revers de main, en disant simplement "bonne chance", tout en restant vague sur ses intentions futures. Il a déclaré : "Personne ne sait ce que je vais faire." Ce climat de tension a été exacerbé par des frappes israéliennes sur des cibles en Iran, notamment des sites de missiles et des installations nucléaires, auxquelles l'Iran a répondu par le lancement de missiles hypersoniques.
Les forces israéliennes ont intensifié leurs attaques, ciblant des installations stratégiques en Iran. Selon le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, les forces de son pays avancent "étape par étape" vers l'élimination des menaces posées par les sites nucléaires iraniens. "Nous contrôlons les cieux au-dessus de Téhéran," a-t-il déclaré, affirmant que des frappes puissantes étaient menées contre le régime des ayatollahs.
En réponse à ces attaques, l'Iran a riposté en lançant des missiles, causant la mort de 24 personnes, toutes des civils, selon des sources israéliennes. Cette escalade des violences a provoqué une réaction de la part de la télévision d'État iranienne, qui a appelé les citoyens à ignorer un clip "irrélevant" incitant à se soulever contre le régime.
Le secrétaire à la Défense de Trump, Pete Hegseth, a déclaré devant un comité sénatorial que le Pentagone était prêt à exécuter toute commande émanant de Trump. Ces commentaires interviennent alors qu'une augmentation des forces américaines dans la région est signalée, avec un groupe de frappe dirigé par le porte-avions USS Nimitz se dirigeant vers le Golfe.
Des avions de ravitaillement et des chasseurs F-22 et F-35 ont également été repérés en route depuis l'Europe. Cependant, jusqu'à présent, les États-Unis n'ont pas fait de demande formelle pour utiliser les bases militaires britanniques à Diego Garcia ou à Chypre pour mener des frappes contre l'Iran.
Depuis le début des frappes israéliennes, le bilan humain s'est alourdi, avec 585 personnes tuées, dont 239 civils, selon un groupe de défense des droits humains basé à Washington. En réaction, l'Iran a intensifié ses attaques, causant des pertes civiles en Israël.
Face à cette situation, l'ambassade des États-Unis à Jérusalem a émis un plan d'évacuation pour les citoyens américains présents en Israël. Il reste incertain combien d'Américains cherchent à quitter le pays ou si l'armée américaine interviendra pour faciliter les vols d'évacuation.
La situation au Moyen-Orient demeure tendue, avec des échanges de frappes et des déclarations belliqueuses entre les nations impliquées. L'Iran, déterminé à ne pas céder, continue de faire face à la pression militaire et politique. La communauté internationale observe avec inquiétude l'évolution de ce conflit, qui pourrait avoir des conséquences bien plus larges.