Dans un discours marquant devant le Congrès américain, Donald Trump a affirmé qu'il était "juste en train de commencer". Six semaines après son investiture, il a célébré ce qu'il considère comme un début exceptionnel. Son ton habituel, rempli d'hyperboles, a mis en avant des réalisations qu'il juge sans précédent dans l'histoire présidentielle des États-Unis.
Trump a dressé une liste impressionnante de réalisations qu'il attribue à son administration. Il a mentionné des centaines d'ordres exécutifs, une réduction du nombre de migrants non documentés, et un retrait de plusieurs organisations internationales. Son discours a également abordé des sujets controversés comme l'interdiction des athlètes transgenres dans les sports féminins.
Il a déclaré : "Nous avons accompli plus en 43 jours que la plupart des administrations en quatre ou huit ans." Cette affirmation a été accueillie par un silence glacial de la part des Démocrates, qui occupaient une partie de l'audience. Certains ont même brandi des pancartes avec des mots tels que "faux" et "mensonges".
Alors que Trump se vantait de ses succès, il a pris plaisir à critiquer ses adversaires politiques. Il a raillé leur silence et a rappelé son surnom pour la sénatrice Elizabeth Warren, tout en soulignant que les tentatives de le poursuivre n'avaient pas abouti. Ce ton provocateur a suscité des réactions mitigées parmi les membres du Congrès.
Un incident notable a eu lieu lorsque le représentant Al Green a été expulsé pour avoir interrompu le discours. Il protestait contre les coupes proposées dans le programme de santé Medicaid. Cela a mis en lumière les tensions qui entourent le discours de Trump.
Après avoir énuméré ses réalisations, Trump s'est tourné vers les tâches à venir. Il a promis de "sauver" l'économie et de fournir un "soulagement dramatique et immédiat aux familles travailleuses". Il a également mentionné des projets de réduction des dépenses gouvernementales pour lutter contre l'inflation.
Trump a évoqué son souhait d'équilibrer le budget, ce qui a suscité des applaudissements des législateurs républicains. Cependant, il n'a pas fourni de détails sur les coupes nécessaires pour atteindre cet objectif ambitieux.
Le discours a également abordé la politique étrangère, bien que ce ne soit pas un point central. Trump a réitéré son désir d'annexer le Groenland et a promis un contrôle américain sur le canal de Panama. Il a également discuté des négociations avec la Russie concernant la paix en Ukraine.
Il a partagé une lettre de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, qui exprimait un désir de collaboration. Cette mention a été accueillie comme un signe d'une possible détente dans les relations entre les deux dirigeants.
En conclusion, le discours de Trump a été un mélange de réalisations revendiquées et de promesses pour l'avenir. Bien qu'il ait capté l'attention de ses partisans, il a également suscité des critiques. Ce discours, le plus long de l'histoire moderne, a véritablement reflété le style unique de Trump et les défis qui l'attendent.