Le projet de train à grande vitesse en Californie, qui implique plusieurs entreprises espagnoles, est en péril. Donald Trump, ancien président des États-Unis, cherche à bloquer ce projet ambitieux. Son administration a annoncé le retrait de près de 4 milliards de dollars en fonds fédéraux, initialement destinés à relier Los Angeles et San Francisco.
Drew Feeley, le responsable intérimaire de la FRA (Administration fédérale des chemins de fer), a accusé les autorités californiennes de gaspiller des fonds et de ne pas respecter les délais. Dans une lettre de 310 pages, il a déclaré que la CHSRA (Autorité des chemins de fer à grande vitesse de Californie) n’avait pas de plan viable pour achever le projet à temps et dans le budget imparti.
Sean Duffy, secrétaire aux Transports, a exprimé sur Fox News son désir de voir des trains à grande vitesse aux États-Unis. Cependant, il a insisté sur le fait qu'il ne voulait pas investir dans le dépense inutile. Cela soulève des questions sur la gestion et l'avenir du projet.
La réaction en Californie a été forte face au retrait des fonds. Les sénateurs Alex Padilla et Adam Schiff ont qualifié cette décision de dévastatrice pour le projet, qui pourrait transformer le transport dans l'État. Ils estiment que cela pourrait rapprocher les clients des nouveaux emplois et connecter des communautés éloignées.
Le gouverneur démocrate, Gavin Newsom, est également critiqué pour avoir fait grimper le budget du projet de 33 milliards à 77,3 milliards de dollars. Ce projet, qui devait initialement transporter 10 millions de personnes par an, est désormais limité à un tronçon entre Bakersfield et Modesto.
Le projet fait face à un trou financier de 7 milliards de dollars, et les critiques soulignent son manque de plan viable. Ian Choudri, président de la CHSRA, a suggéré d'explorer des investissements privés pour réaliser le rêve de relier Los Angeles et San Francisco en moins de trois heures. Ce rêve, prévu pour 2020, semble de plus en plus difficile à atteindre.
Les entreprises impliquées, telles que Sener, Dragados et Ferrovial, ont déjà complété une section du tracé. Toutefois, les retards et les surcoûts soulèvent des doutes quant à la viabilité du projet à long terme.
En conclusion, le projet de train à grande vitesse en Californie est confronté à de nombreux obstacles. Les décisions de l'administration Trump et les défis financiers mettent en péril l'avenir de ce projet. Malgré les espoirs de certains responsables californiens, la route vers un transport moderne et efficace semble semée d'embûches.