Le président américain Donald Trump a récemment décidé de révoquer les habilitations de sécurité de ses anciens rivaux démocrates, Kamala Harris et Hillary Clinton, ainsi que d'autres hauts responsables. Cette décision fait suite à une annonce faite en février, où Trump avait déjà retiré l'habilitation de son prédécesseur, Joe Biden.
Dans son dernier communiqué, Trump a précisé qu'il annulait également les habilitations de sécurité de "tout autre membre" de la famille Biden. "J'ai déterminé qu'il n'est plus dans l'intérêt national que les individus suivants aient accès à des informations classifiées", a déclaré son mémorandum.
Les anciens présidents américains et les hauts responsables de la sécurité conservent généralement leur habilitation de sécurité par courtoisie. Cependant, Trump a inclus dans sa liste des personnalités comme Antony Blinken, ancien secrétaire d'État, ainsi que des anciens législateurs républicains tels que Liz Cheney et Adam Kinzinger.
Parmi les autres noms figurant sur cette liste, on trouve Fiona Hill, ancienne conseillère sur les affaires russes, ainsi que Jake Sullivan, Lisa Monaco, et Mark Zaid. Cette décision soulève des questions sur l'accès à des informations sensibles par des figures politiques.
Cette révocation n'est pas un acte isolé. Trump avait précédemment retiré les habilitations de sécurité de plus de quarante anciens responsables du renseignement, les accusant de s'être ingérés dans l'élection de 2020 en faveur de Biden, sans fournir de preuves. En 2021, Biden, alors président, avait également interdit à Trump d'accéder aux briefings de renseignement en raison de son comportement erratique.
Les réactions à cette décision sont variées. Certains estiment que cela pourrait nuire à la confiance dans les institutions de sécurité nationale. D'autres soutiennent que Trump agit dans l'intérêt de la souveraineté nationale. Les implications de ces révocations pourraient avoir des effets à long terme sur la politique américaine.
La révocation des habilitations de sécurité par Donald Trump marque un tournant dans les relations politiques aux États-Unis. En retirant ces accès, Trump souligne sa volonté de contrôler qui peut accéder à des informations sensibles. Cette décision pourrait également intensifier les tensions entre les différentes factions politiques du pays.