Vox croit que Trump peut récupérer Zelenski dans la négociation pour éviter l'usure du PP

Introduction

Vox affirme que son alliance avec Donald Trump ne contredit pas son engagement envers l'Ukraine. Malgré les critiques du président américain à l'égard de Volodimir Zelenski, les membres de Vox soutiennent que leur position est cohérente.

Position de Vox sur l'Ukraine

Les dirigeants de Vox, notamment Santiago Abascal, insistent sur le fait que les négociations menées par Trump pour mettre fin à l'invasion russe sont encore à un stade précoce. Ils espèrent que Trump ne négligera pas Zelenski, car cela les mettrait dans une position délicate.

Ils affirment que « Trump n'a pas conclu d'accord sans l'Ukraine » et se préparent pour un futur où cela pourrait arriver. En attendant, ils soutiennent les efforts de Trump pour mettre fin à l'agression russe.

Critiques envers l'Union Européenne

Vox critique également l'Union Européenne, qu'ils accusent d'avoir abandonné l'Ukraine. Leur porte-parole, José Antonio Fúster, a qualifié Trump de « bon pacificateur » par rapport à l'inaction de l'UE.

En interne, ils justifient les actions de Trump en soulignant que Zelenski a également fait des erreurs, notamment en soutenant Kamala Harris. Cela a conduit à des tensions avec le républicain, qu'ils décrivent comme « rancunier ».

Réactions aux propos de Trump

Lorsque Trump a qualifié Zelenski de « dictateur », le eurodéputé Hermann Tertsch a exprimé son désaccord, qualifiant cela de « premier grand borrón » de Trump. Bien que Vox n'ait pas relayé cette critique, Fúster a affirmé qu'elle était partagée par tout le parti.

Vox ne prévoit pas une paix qui satisferait toutes les parties, mais espère que Trump prendra en compte l'Ukraine malgré ses récentes déclarations. Ils insistent sur leur soutien à l'Ukraine tout en naviguant dans les critiques du PP.

Relations avec le PP et accusations de trahison

Le PP commence à exercer des pressions sur Vox, questionnant leur position face à l'invasion russe. Fúster a rejeté les accusations selon lesquelles Vox se serait « livré à Poutine », affirmant que leur soutien à Trump n'affecte pas leur position sur la souveraineté ukrainienne.

Le président du PP a critiqué l'« allégeance » d'Abascal à Trump, mais Vox reste ferme sur le fait que leur soutien à l'ancien président ne contredit pas leur engagement envers l'Ukraine.

Réponses aux critiques de FAES

Vox a été critiqué par la fondation FAES de José María Aznar pour son alliance avec Trump et Viktor Orban. FAES a accusé Vox de rejoindre la « cinquième colonne » pro-Poutine.

En réponse, Fúster a ironisé sur le fait qu'ils reçoivent des « leçons » et a minimisé l'importance de ces critiques. Vox continue de défendre ses choix stratégiques malgré les controverses.

Conclusion

En somme, Vox maintient une position complexe, cherchant à équilibrer son soutien à Trump tout en affirmant son engagement envers l'Ukraine. Ils espèrent naviguer avec succès dans un paysage politique difficile, tout en restant fermes sur leurs principes.