Vox ne parvient pas à s'accorder sur Trump : contradictions entre quatre porte-parole et les critiques d'Espinosa
Introduction
Vox traverse une période délicate en raison des tensions créées par Donald Trump et ses politiques tarifaires. Le parti espère que cette tempête passera, mais en attendant, il doit jongler avec des discours contradictoires. Cette situation met en lumière les difficultés internes du parti.
Les déclarations d'Abascal
Récemment, Santiago Abascal a exprimé sa volonté d'avoir une interlocution avec le gouvernement américain. Il a proposé de jouer un rôle de médiateur pour défendre les intérêts de l'Espagne dans une éventuelle négociation avec Trump. "Nous l'avons fait auparavant et nous continuerons à le faire", a-t-il déclaré.
Cependant, moins de 24 heures plus tard, le parti a nuancé ces propos. Le porte-parole national, José Antonio Fúster, a précisé que cette médiation dépendait de la démission de l'actuel gouvernement. Ainsi, l'offre d'Abascal a été rapidement révoquée, soulignant les contradictions au sein du parti.
Les conditions de Vox
Selon des sources de Vox, le parti n'agira en tant que facilitateur dans une négociation avec les États-Unis que si Pedro Sánchez démissionne. Ce revirement montre que la main tendue d'Abascal était en réalité soumise à des conditions strictes.
Les dirigeants insistent sur le fait que ces déclarations étaient des matérialisations d'une position réfléchie, et non des contradictions. Ils affirment que toute négociation ne sera envisagée que si Vox est au pouvoir.
La position sur les tarifs
Vox se retrouve également divisé sur la question des tarifs imposés par Trump. Certains membres admirent la manière dont Trump défend les intérêts nationaux, tandis que d'autres estiment que l'Europe ne devrait pas réagir par des taxes supplémentaires.
Abascal a défendu l'idée que les tarifs ne sont pas nouveaux et que chaque leader a le droit de défendre les intérêts de son pays. Il a critiqué le manque de défense des intérêts espagnols par le gouvernement actuel.
Appels à la négociation
Face à la menace tarifaire, des dirigeants comme Figaredo ont appelé à une négociation plutôt qu'à une escalade des tensions. Ils soutiennent que l'Europe ne devrait pas se lancer dans une guerre commerciale avec les États-Unis, mais plutôt chercher des solutions pacifiques.
Figaredo a souligné que les politiques actuelles risquent de provoquer une agression inutile, et il a plaidé pour un dialogue constructif. Cette position est partagée par plusieurs membres du parti, qui craignent une escalade des conflits.
Conclusion
En somme, Vox est confronté à des défis internes significatifs en raison des déclarations contradictoires de ses dirigeants. Alors que le parti tente de naviguer dans cette tempête politique, les appels à la négociation et les conditions posées par ses membres révèlent des tensions profondes. L'avenir de leur stratégie face à Trump reste incertain.
