Le gouvernement gallois semble prêt à remporter un vote sur son projet de budget, alors que le leader des conservateurs, Darren Millar, et un autre élu se trouvent aux États-Unis pour une réunion de prière. Cette absence pourrait avoir des conséquences significatives sur le débat budgétaire au Senedd.
Darren Millar et Russell George assistent au National Prayer Breakfast, où le président Donald Trump est attendu pour un discours. En conséquence, ils manqueront la première occasion de débattre et de voter sur les plans de dépenses de l'année prochaine.
La réunion de prière, prévue le 6 février, est un événement important dans le calendrier politique américain. De plus, cela coïncide avec le premier événement de ce type depuis l'inauguration de Trump.
Le parti travailliste détient exactement la moitié des sièges au Parlement gallois, ce qui complique la tâche des conservateurs. Si l'opposition s'unit, il est impossible pour les conservateurs de remporter des votes. Plaid Cymru a accusé les Tories d'avoir abdiqué leur rôle d'opposition.
Les conservateurs, en tant que trustees d'une œuvre caritative chrétienne, ont suscité des critiques. Leurs absences pourraient nuire à leur image, surtout après avoir exprimé des critiques fortes sur les plans de dépenses.
Bien que le vote soit principalement symbolique, une défaite embarrasserait le gouvernement. Les conservateurs ont déclaré qu'ils souhaitaient que le budget soit rejeté, mais leur absence pourrait leur coûter cher.
Il est à noter que les membres absents peuvent demander à un autre membre d'un autre parti de voter à leur place, une pratique informelle appelée "pairing". Les conservateurs ont tenté de négocier un pairage avec le parti travailliste, mais cette demande a été rejetée.
Les critiques continuent de fuser, notamment de la part du conseiller conservateur David Fouweather, qui a qualifié cette situation d'« absolue honte ». Il estime que cette absence permet au parti travailliste d'agir sans opposition.
Les sources conservatrices tentent de minimiser l'impact de cette absence, affirmant que la leader des Libéraux-Démocrates, Jane Dodds, aurait de toute façon choisi de s'abstenir. Cependant, cela ne change rien au fait que le parti travailliste doit toujours négocier pour faire passer son budget en mars.
Cette situation met en lumière les défis auxquels les conservateurs sont confrontés dans leur rôle d'opposition. L'absence de Millar et George pourrait avoir des répercussions sur la dynamique politique au sein du Senedd. Alors que les tensions montent, il reste à voir comment cela influencera le processus budgétaire à venir.