Mon amour pour le livre Je veux mourir mais je veux manger du tteokbokki a commencé avec sa couverture intrigante. Ce titre, à la fois honnête et ludique, a suscité l'intérêt de nombreux lecteurs en 2018. Le tteokbokki, ce plat coréen sucré et épicé, est bien plus qu'un simple en-cas. Il représente une véritable nourriture de l'âme pour les Sud-Coréens.
Le tteokbokki est un plat emblématique de la culture de la street food en Corée. Les étudiants le consomment après de longues journées d'école, et les adultes le recherchent après une journée de travail difficile. Cette connexion émotionnelle avec la nourriture a captivé les lecteurs du livre de Baek Se-hee, qui a su exprimer des sentiments universels.
Lorsque le livre a été publié, il est rapidement devenu un bestseller en Corée, touchant un large public. Les lecteurs ont été attirés par l'authenticité et la profondeur des réflexions de l'auteure sur la vie et la santé mentale, ce qui a résonné avec de nombreuses personnes.
Au cœur de l'œuvre, Baek Se-hee partage ses conversations avec son psychiatre, abordant des sujets tels que la dysthymie et l'anxiété. Elle évoque ses luttes quotidiennes, comme le souci excessif de l'opinion des autres et le doute de soi. Ce traitement de la dépression douce mais persistante permet à de nombreux lecteurs de s'identifier à son parcours.
Son récit est marqué par une franchise touchante. Elle dépeint la contradiction humaine de vivre avec une tristesse quotidienne tout en désirant avancer. Ses mots, tout comme un plat réconfortant de tteokbokki, apportent chaleur et compréhension.
Le livre a eu un impact réel sur la société coréenne, incitant de nombreux jeunes à rechercher une aide professionnelle. Il a également ouvert la discussion sur la santé mentale, un sujet souvent tabou en Corée. La pression sociale et la compétition exacerbent les sentiments de honte chez les jeunes, mais Baek a réussi à inverser cette tendance en abordant ces questions de manière ouverte.
Des personnalités comme RM du groupe BTS ont également partagé le livre, amplifiant son message. En conséquence, la popularité de l'ouvrage a dépassé les frontières, avec plus d'un million d'exemplaires vendus à travers le monde.
Pour de nombreux lecteurs, le livre de Baek Se-hee offre un réconfort précieux. Des jeunes comme Jo Eun Bit ont exprimé que le message du livre les encourage à accepter leurs imperfections. La phrase marquante, "je suis un être unique dans ce monde", a particulièrement résonné avec elle.
Le livre est devenu un symbole de l'acceptation de soi, incitant les lecteurs à reconnaître leurs émotions. Il transcende les générations et les frontières, envoyant un message chaleureux à ceux qui se sentent seuls dans leur lutte.
En fin de compte, le titre paradoxal Je veux mourir mais je veux manger du tteokbokki peut être interprété comme un appel à la vie. Même dans les moments de désespoir, les petites joies, comme le tteokbokki, peuvent devenir une force de soutien. Ce livre rappelle à chacun que la vulnérabilité peut aussi être une source de force.