Une femme, épouse d'un conseiller conservateur, a fait appel de sa peine de deux ans et sept mois de prison après un tweet controversé. Ce tweet a été publié le jour des attaques de Southport, où plusieurs jeunes ont tragiquement perdu la vie. Les soutiens de Lucy Connolly ont organisé une manifestation devant la Cour d'appel à Londres.
Lucy Connolly, originaire de Northampton, a utilisé un post sur les réseaux sociaux le 29 juillet pour appeler à une déportation massive et a incité ses abonnés à "mettre le feu" à des hôtels abritant des demandeurs d'asile. Ces déclarations ont été faites juste après que trois filles aient été stabbed et tuées dans un club de vacances à Southport, provoquant des émeutes à l'échelle nationale.
Lors de son témoignage depuis la prison HMP Drake Hall, Connolly a exprimé son profond chagrin face à la mort des jeunes et a expliqué que cette tragédie ravivait des souvenirs douloureux liés à la perte de son fils, décédé tragiquement il y a environ 14 ans.
Adam King, l'avocat de Connolly, a demandé si elle avait réellement voulu que quelqu'un mette le feu aux hôtels pour demandeurs d'asile. Connolly a catégoriquement répondu : "Absolument pas." Elle a également expliqué pourquoi elle avait supprimé son post quelques heures après l'avoir publié, indiquant qu'elle avait calmé ses émotions et reconnu que ses paroles étaient inacceptables.
Connolly a précisé qu'elle n'avait jamais eu l'intention de provoquer la violence et qu'à l'époque de son tweet, aucune violence n'avait eu lieu.
Ray Connolly, son mari et ancien conseiller conservateur, a assisté à l'audience et a exprimé sa déception face à l'absence de décision immédiate. Il a souligné que cela faisait maintenant 279 jours que leur fille était sans sa mère et espère une issue positive dans les jours à venir.
Les juges de la Cour d'appel ont annoncé qu'ils rendraient un jugement écrit "dès que possible", laissant ainsi place à l'espoir pour la famille Connolly.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et les conséquences des déclarations en ligne. Alors que Lucy Connolly attend le verdict de la Cour d'appel, son cas continue de susciter des débats sur la responsabilité des discours sur les réseaux sociaux.