La coalition de volontaires commence à prendre forme. Les pays qui soutiennent l'Ukraine, principalement ceux engagés depuis le début de l'invasion russe, se sont réunis lors d'une coupole en ligne convoquée par le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Ce dernier a déclaré que "plus tôt ou plus tard, [Poutine] viendra à la table des négociations", mais il a aussi souligné l'importance de ne pas rester inactifs.
Lors de cette réunion virtuelle, qui a rassemblé des leaders d'environ 26 pays européens et partenaires de l'OTAN, l'objectif principal était d'activer les quatre points consensuels discutés précédemment. Ces points incluent le maintien de l'aide militaire à Kiev et la garantie que tout plan de paix respectera l'indépendance nationale de l'Ukraine.
De plus, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités militaires de l'Ukraine pour qu'elle puisse se défendre seule. La sécurité de l'Ukraine demeure une priorité, surtout après les récents attaques nocturnes russes.
Un des sujets cruciaux de la réunion est le futur déploiement militaire après la guerre. Une réunion des chefs militaires est prévue prochainement pour discuter des modalités d'envoi de troupes de paix européennes. Actuellement, seuls le Royaume-Uni et la France se sont engagés à envoyer des soldats, tandis que d'autres pays, comme l'Italie, restent réticents.
Les défis sont nombreux, notamment le manque de soutien aérien des États-Unis et les implications légales entourant l'envoi de troupes. Cela complique considérablement la situation sur le terrain.
Un autre aspect important de la coupole est la discussion sur la possibilité de saisir les fonds russes gelés en Occident pour financer l'aide à l'Ukraine. Jusqu'à présent, seuls les intérêts de ces fonds ont été utilisés, soulevant des questions juridiques complexes et des inquiétudes pour les investisseurs.
Les leaders ont également débattu de l'intensification des sanctions contre la Russie, y compris l'éventualité d'un embargo sur les actifs russes gelés. Starmer a qualifié cette question de compliquée, mais nécessaire pour faire pression sur le Kremlin.
Dans les jours précédant la réunion, Starmer a échangé avec d'autres leaders européens, soulignant l'importance de ne pas laisser Poutine éluder ses responsabilités. Il a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et d'un engagement ferme pour la paix en Ukraine.
Les discussions ont également porté sur l'augmentation des budgets de défense et d'aide militaire, afin de garantir une réponse adéquate aux agressions russes. La solidarité entre les nations est plus cruciale que jamais.
La coalition de volontaires représente un pas significatif vers le soutien continu de l'Ukraine. Alors que les leaders discutent des stratégies pour renforcer la défense et la paix, l'engagement collectif est essentiel. La situation reste tendue, mais les efforts pour assurer la sécurité de l'Ukraine doivent se poursuivre sans relâche.