La situation en Ukraine est de plus en plus complexe. Le général Keith Kellogg, envoyé spécial de Donald Trump, a suggéré une division de l'Ukraine, semblable à celle de Berlin après la Seconde Guerre mondiale. Cette idée a suscité de vives réactions, car elle implique un contrôle international sur certaines zones du pays.
Kellogg a proposé que l'Ukraine soit divisée en zones, avec des troupes britanniques et françaises dans l'ouest, tandis que les forces russes resteraient à l'est. Il a noté qu'une telle configuration pourrait inclure des forces ukrainiennes et une zone désmilitarisée pour réduire les tensions. Selon lui, cela ne constituerait pas une provocation pour la Russie.
Il a également souligné que les États-Unis ne prévoient pas d'envoyer des troupes terrestres pour maintenir la paix en Ukraine. Cette décision pourrait influencer les alliances et les stratégies en cours dans la région, notamment avec la France et le Royaume-Uni.
Kellogg a proposé la création d'une zone désmilitarisée d'environ 30 kilomètres le long de la ligne de front actuelle. Cela pourrait agir comme un tampon entre les forces russes et occidentales. Il a affirmé que la surveillance de cette zone serait relativement simple, permettant de détecter d'éventuelles violations.
Les comparaisons entre la situation actuelle de l'Ukraine et celle de Berlin après-guerre sont problématiques. Elles ne tiennent pas compte du fait que l'Ukraine possède un gouvernement démocratique en place, contrairement à l'Allemagne nazie de 1945. Ces analogies peuvent être perçues comme offensantes par les Ukrainiens, qui luttent pour leur souveraineté.
Le Kremlin a rejeté l'idée que des troupes européennes supervisent un cessez-le-feu. Cependant, Kellogg estime que la présence d'une force dirigée par le Royaume-Uni et la France ne serait pas perçue comme une menace. Cela soulève des questions sur la manière dont la communauté internationale pourrait intervenir dans le conflit.
Les tensions demeurent, et les États-Unis ont averti que leur soutien à une coalition de pays européens pour garantir la sécurité de l'Ukraine après un cessez-le-feu n'est pas assuré. La position de Kellogg reflète une division au sein de l'administration Trump sur la manière de traiter la question ukrainienne.
Alors que les discussions se poursuivent, la situation en Ukraine reste fragile. Les propositions de Kellogg, bien qu'elles visent à établir un cadre de paix, pourraient avoir des conséquences profondes. Les Ukrainiens continuent de défendre leur souveraineté, tandis que les négociations tentent de trouver un équilibre entre les intérêts régionaux et internationaux.