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Ukraine : Trump appelle la Russie à « se bouger », son émissaire propose de diviser le pays en deux

Publié le : 12 avril 2025

Introduction

Dans un contexte international tendu, l'émissaire américain Keith Kellogg compare l'Ukraine à Berlin à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette comparaison soulève des questions sur la dynamique actuelle du conflit. Les récents commentaires de Donald Trump sur la nécessité d'une issue au conflit en Ukraine ajoutent une nouvelle dimension à cette situation complexe.

Les déclarations de Donald Trump

Vendredi, sur son réseau Truth Social, Donald Trump a exprimé son inquiétude face à la guerre en Ukraine. Il a demandé à la Russie de « se bouger » pour trouver une solution, soulignant que « trop de gens meurent » chaque semaine. Cette déclaration marque un tournant dans son approche, visant à mettre fin aux hostilités.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump a rompu l'isolement diplomatique imposé à la Russie. Son administration a tenté d'organiser des pourparlers avec des responsables russes et ukrainiens, mais ces efforts n'ont pas encore abouti à une cessation des hostilités.

Rencontres bilatérales et implications

Steve Witkoff, l'émissaire américain au Moyen-Orient, a récemment rencontré Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg. Cette rencontre, la troisième depuis février, souligne l'importance croissante de l'Ukraine dans la diplomatie américaine. Witkoff a également échangé avec Kirill Dmitriev, un haut responsable économique russe.

Ces discussions suscitent des inquiétudes parmi les Ukrainiens, qui craignent d'être contraints d'accepter de durs compromis. Keith Kellogg, l'envoyé spécial des États-Unis, a également exprimé des préoccupations similaires concernant l'avenir des négociations.

Une vision pour l'Ukraine

Keith Kellogg a proposé de transformer l'Ukraine en un « Berlin d'après la Seconde Guerre mondiale ». Selon lui, cela impliquerait une division du pays en zones d'influence, comme cela a été fait à Berlin. Il envisage le fleuve Dniepr comme une barrière naturelle entre les zones.

Plusieurs pays, dont la France et le Royaume-Uni, soutiennent l'idée d'une présence militaire européenne pour maintenir la paix en Ukraine. Kellogg assure que cette présence anglo-française ne serait pas provocatrice pour Moscou, mais la Russie resterait à l'est du Dniepr.

Propositions de zones démilitarisées

Conscient des réticences de Poutine, Kellogg suggère la création d'une zone démilitarisée entre les lignes ukrainienne et russe. Cela viserait à éviter tout échange de tirs. Il propose que chaque camp recule de 15 km pour établir cette zone.

Cette proposition pourrait offrir une solution temporaire pour réduire les tensions. Cependant, la mise en œuvre de cette idée dépendra de la volonté des deux parties de négocier sérieusement.

Conclusion

La situation en Ukraine demeure critique, avec des implications géopolitiques majeures. Les déclarations de Donald Trump et les initiatives de Keith Kellogg soulignent l'urgence d'une résolution pacifique. Alors que les discussions continuent, l'avenir de l'Ukraine dépendra des choix faits par ses dirigeants et de la communauté internationale.

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