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Les autonomies du PP et du Pays Basque rejettent le décret qui freine les universités privées et le qualifient de "recentralisateur"

Publié le : 8 mai 2025

Alliance Inattendue des CCAA du PP

Ce jeudi, les CCAA du PP ont formé une alliance inédite avec le País Vasco, du PNV, en rejetant le projet de réel décret du Gouvernement. Ce décret vise à durcir les critères pour la création de nouvelles universités privées et le maintien des établissements existants.

Opposition des Régions Populaires

Les régions populaires telles que la Communauté Valencienne, l'Andalousie, Madrid, Galice, Murcie, Castille et Léon, Baleares et Cantabrie ont exprimé leur forte opposition à ce projet. Elles estiment qu'il empiète sur les compétences autonomiques, ce qui a suscité des critiques lors de la conférence de politique universitaire à Paterna.

La ministre Diana Morant a expliqué que ce projet vise à freiner l'expansion des universités de type « garage », considérées comme un simple business avec des fonds d'investissement derrière.

Réactions des Représentants Autonomiques

Des sources présentes à la réunion ont indiqué que les représentants autonomiques souhaitaient voter, mais la ministre a refusé. Le faible soutien pour le décret, avec seulement quelques régions comme Catalogne, Asturies, Castille-La Manche et Navarre qui l'appuient, indique qu'il sera difficile de le valider au Congrès si le PNV maintient son opposition.

Le vice-conseiller basque, Xabier Aizpurua, a clairement affirmé que le décret crée un environnement normatif restrictif qui nuit à la diversité et à la qualité du paysage universitaire.

Critiques sur le Caractère Recentralisateur

La Communauté Valencienne a qualifié le décret de recentralisateur, soulignant que le Gouvernement prendra en charge la gestion des nouvelles universités en ligne. Bien que le ministère ait partiellement rectifié sa position, le conseiller valencien José Antonio Rovira reste en désaccord avec ce qu'il considère comme une attaque grave à l'État autonomique.

Juan María Vázquez, conseiller de Murcie, a également exprimé des préoccupations similaires, affirmant que l'obligation d'évaluer les nouveaux campus par des agences de qualité limite les capacités législatives des parlements autonomiques.

Inquiétudes sur la Sécurité Juridique

Les autonomies populaires ont critiqué le ministère pour son intention d'approuver le décret en urgence, ce qui, selon elles, constitue une stratégie pour contourner les contrôles. Elles redoutent que cela ne provoque une insécurité juridique en appliquant des exigences plus strictes aux universités déjà en cours d'approbation.

Des conditions telles qu'un minimum de 4 500 étudiants ou la garantie d'un logement pour les étudiants pourraient exclure une grande partie des universités privées existantes.

Appui de Certaines Régions

En revanche, Amador Pastor, conseiller de Castille-La Manche, a exprimé son accord avec le texte, affirmant qu'il renforce et uniformise des critères de qualité à l'échelle nationale. De plus, des sources de la Consejería de Universités des Asturies ont soutenu le décret, estimant qu'il pourrait contribuer à garantir la qualité de l'enseignement supérieur.

Conclusion

En somme, le projet de décret soulève des débats importants sur la gestion des universités privées en Espagne. Les tensions entre les différentes régions et le gouvernement central mettent en lumière les défis liés à l'équilibre des compétences autonomiques et la qualité de l'éducation.

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