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« Très décourageant », déclare un résident de N.S. dont la propriété pourrait être explorée pour de l'uranium.

Publié le : 26 mai 2025

La situation actuelle concernant l'exploration de l'uranium en Nouvelle-Écosse a suscité des réactions vives parmi les résidents concernés. Plusieurs propriétaires de terrains ont récemment découvert que leurs propriétés pourraient être intégrées dans le cadre du développement des ressources naturelles de la province. Cette décision a pris tout le monde par surprise.

Ward Blatch, un propriétaire dans le comté de Hants, a exprimé son choc face à cette annonce. "Le gouvernement a décidé de procéder sans même m'en parler," a-t-il déclaré. Il se sent démuni face à cette situation, ne sachant pas quelles options lui sont offertes.

De plus, Blatch a toujours eu l'intention de construire un cottage sur sa propriété, mais les récents développements, y compris un parc éolien à proximité, ont mis ses projets en suspens. "C'est très frustrant de dépenser de l'argent durement gagné pour un terrain que je voulais profiter en paix," a-t-il ajouté.

Après les dernières élections provinciales, le premier ministre Tim Houston a annoncé un nouvel intérêt pour le développement des ressources naturelles. Cela inclut la levée d'un moratoire sur l'exploration et l'exploitation de l'uranium qui a été en place depuis 1981. Ce changement de cap marque une transition significative pour la province.

Le gouvernement a récemment lancé une demande de propositions pour des entreprises souhaitant explorer des zones spécifiques. Ces zones incluent des endroits réputés pour avoir des niveaux plus élevés d'uranium, tels que East Dalhousie, Louisville, et Lower Vaughan.

Il est important de noter que, en Nouvelle-Écosse, la propriété foncière ne comprend pas les droits sur les minéraux sous la surface. Ces droits appartiennent à la Couronne. Les entreprises doivent obtenir la permission des propriétaires avant d'entreprendre des explorations. Cependant, des dispositions légales permettent parfois d'explorer sans autorisation.

Les propriétaires peuvent négocier des accords avec les entreprises, mais le gouvernement ne s'implique pas dans ces discussions. Cela soulève des préoccupations parmi les résidents, qui se sentent souvent laissés à l'écart du processus.

Blaine Brown, un autre propriétaire dans la région de Louisville, a également des préoccupations. Il se souvient qu'une entreprise avait testé la région pour l'uranium par le passé, mais il n'a jamais reçu d'informations claires sur les résultats. "Il y avait juste des histoires et des rumeurs," a-t-il dit.

James Oickle, âgé de 82 ans, a également un passé lié à l'exploration de l'uranium. Il a aidé une entreprise à creuser dans les années 1970, mais aujourd'hui, il se sent impuissant face à la situation. "S'ils veulent le faire, ils le feront, que je sois d'accord ou pas," a-t-il conclu.

La situation actuelle en Nouvelle-Écosse concernant l'exploration de l'uranium soulève des questions essentielles sur les droits des propriétaires et l'impact de ces développements sur les communautés locales. Avec la demande de propositions ouverte jusqu'au 11 juin, il reste à voir comment cette initiative sera accueillie et quels seront les résultats pour les résidents concernés.

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