
En mai 2025, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a initié la dissolution d'Urgence Palestine. Cependant, le décret correspondant n'a toujours pas été publié. Cette situation soulève des questions sur la liberté d'expression et les actions des autorités françaises.
Omar Alsoumi, cofondateur d'Urgence Palestine, sera jugé le 6 mai 2026 pour apologie du terrorisme. Il est sous contrôle judiciaire jusqu'à cette audience, selon le parquet de Paris. Sa situation met en lumière les tensions autour de la défense des droits palestiniens en France.
Urgence Palestine a été fondée après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. La dissolution du groupe par le ministre de l'Intérieur souligne une volonté de répression des mouvements pro-palestiniens. Pourtant, le décret de dissolution reste en attente de publication.
Le parquet a reçu un signalement du ministre de l’Intérieur le 17 mars 2025, concernant des propos tenus par Alsoumi lors d'une manifestation. Ces déclarations étaient liées au « déluge d’Al-Aqsa », faisant référence aux événements du 7 octobre.
De plus, un autre signalement du préfet de police, daté du 8 octobre, a également dénoncé les propos d'Omar Alsoumi lors d'une manifestation. Ces déclarations sont jugées susceptibles de constituer une apologie du terrorisme.
À sa sortie du tribunal, Omar Alsoumi a dénoncé ce qu'il considère comme une « persécution politique ». Il a qualifié Israël de « régime génocidaire », accusant le pays de commettre des crimes à Gaza. Ces déclarations ont suscité des réactions diverses dans l’opinion publique.
Me Elsa Marcel, l'une de ses avocates, a affirmé que cette procédure représente un acharnement contre les soutiens de la Palestine. Elle a critiqué l'hypocrisie de l'État français, qui prétend reconnaître l'État de la Palestine tout en persécutant ceux qui soutiennent cette cause.
Le cas d'Omar Alsoumi et la dissolution d'Urgence Palestine soulèvent des questions cruciales sur la liberté d'expression en France. Alors que les tensions autour du conflit israélo-palestinien persistent, il est essentiel de suivre l'évolution de cette affaire et ses implications pour les droits des militants pro-palestiniens.