
Le plus grand site de traitement de gaz au monde, l'usine de gaz d'Orenbourg, a été contraint de suspendre son intake de gaz en provenance du Kazakhstan suite à une attaque par drone ukrainien. Cette décision a été annoncée par le ministère de l'Énergie du Kazakhstan dimanche dernier.
Cette installation, opérée par Gazprom, possède une capacité de traitement annuelle de 45 milliards de mètres cubes. Les attaques ukrainiennes sur les installations énergétiques russes ont augmenté depuis août, dans le but de perturber les approvisionnements en essence et de priver Moscou de financement.
Le gouverneur régional d'Orenbourg, Yevgeny Solntsev, a déclaré que l'usine avait subi des dégâts partiels et qu'un incendie s'était déclaré dans un atelier de l'installation à la suite de la frappe. Cet incendie a depuis été éteint, selon le rapport de la média russe Kommersant.
Les drones ukrainiens ont confirmé avoir frappé une usine de traitement de gaz dans la région d'Orenbourg ainsi qu'une raffinerie de pétrole dans la région de Samara. Ces attaques visent à perturber les installations énergétiques russes.
Il s'agit de la première frappe signalée sur cette usine, qui fait partie du complexe chimique gazier d'Orenbourg. Gazprom a informé le ministère de l'Énergie du Kazakhstan de l'urgence, mais n'a pas encore fourni de détails concernant l'ampleur des dégâts ni un calendrier pour la reprise des opérations complètes.
Heureusement, aucune blessure n'a été signalée à la suite de cette attaque. Cependant, les tensions demeurent élevées alors que les forces ukrainiennes continuent de cibler des infrastructures clés en Russie.
Le gouverneur de la région de Samara, Vyacheslav Fedorishchev, a également indiqué que les défenses aériennes avaient été actives contre les drones ukrainiens durant la nuit, entraînant une suspension temporaire des services aéroportuaires et d'internet mobile.
Le ministère de la Défense russe a déclaré que ses forces de défense aérienne avaient abattu 45 drones ukrainiens au cours de la nuit, dont 12 dans la région de Samara et 11 dans la région de Saratov.
La suspension de l'intake de gaz à l'usine d'Orenbourg souligne les impacts croissants des conflits sur les infrastructures énergétiques. Les tensions entre l'Ukraine et la Russie continuent d'évoluer, affectant non seulement les opérations industrielles, mais aussi les dynamiques économiques de la région.