La Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé que le vaccin pour l'homme ne soit utilisé qu'en cas d’augmentation des foyers animaux et en présence de cas humains sévères. Cette mesure vise à protéger les personnes exposées au virus, surtout en période de hausse de circulation de la grippe aviaire.
La HAS souligne que la vaccination doit être envisagée lorsque les mesures barrière mises en place ne suffisent plus. Deux injections de vaccin, espacées de trois semaines, seraient nécessaires pour assurer une protection efficace.
Selon la HAS, il est crucial de vacciner en priorité certaines catégories de personnes. Cela inclut les éleveurs de volailles, le personnel des laboratoires de diagnostic et de recherche vétérinaires, ainsi que les vétérinaires avicoles. L'objectif principal est d'« éviter le développement de formes sévères » en cas de contamination.
La HAS a précisé que la détection d’un seul cas humain de grippe aviaire ne justifie pas une vaccination prépandémique. Les recommandations actuelles sont donc basées sur un contexte prépandémique, susceptible d'évoluer selon la situation sanitaire.
La diffusion de la grippe aviaire aux États-Unis a suscité des inquiétudes en France. Bien que le pays soit indemne depuis plusieurs semaines grâce à la vaccination des canards, la situation américaine, marquée par 70 cas de transmission à l’homme, est préoccupante.
Les autorités sanitaires françaises se disent « pleinement mobilisées » face à cette situation. À ce jour, aucune transmission entre humains n’a été enregistrée en France, mais la vigilance reste de mise.
En résumé, la vaccination contre la grippe aviaire sera envisagée en cas d'augmentation des foyers animaux et de cas humains sévères. La HAS continue de surveiller la situation et d’adapter ses recommandations en fonction de l’évolution de la santé publique. La protection des personnes exposées reste une priorité.