
La ministre de l’Agriculture s'inquiète d'une maladie contagieuse qui pourrait tuer jusqu'à 10 % du cheptel français. Cette situation soulève des questions cruciales sur la santé animale et la sécurité alimentaire. La vaccination généralisée est envisagée, mais elle reste une option controversée.
Céline Lhomme, une éleveuse, exprime sa douleur face à l'abattage de ses 83 vaches. Elle parle de ses animaux comme de ses bébés, soulignant l'impact émotionnel de cette perte. La découverte d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a conduit à cette décision tragique.
Cette situation illustre un conflit entre les fermiers et l'État. L'éleveur du Doubs symbolise la lutte pour la survie des exploitations face à des protocoles stricts. La DNC, transmise par des piqûres d'insectes, provoque des nodules et de fortes fièvres, pouvant mener à la mort des animaux.
La question de la vaccination de tous les élevages français est au cœur des discussions. Certains éleveurs demandent une vaccination généralisée pour protéger leur cheptel. Cependant, la ministre Genevard doit évaluer les avantages et les inconvénients de cette approche.
Le Parlement de l’élevage accueillera une réunion le mardi 9 décembre. Ce sera l'occasion pour la ministre de rencontrer l’ensemble de la profession et de faire le point sur les mesures à prendre. La santé des animaux et la pérennité des exploitations sont en jeu.
La situation actuelle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les éleveurs français. Entre l'émotion des pertes et les décisions politiques, l'avenir du cheptel est incertain. La réponse à la DNC pourrait redéfinir la relation entre l'État et les agriculteurs.