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Des experts médicaux de Trump recommandent de ne plus vacciner tous les nouveau-nés contre l'hépatite B ?

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Une décision controversée sur le vaccin contre l’hépatite B

Une décision qui pourrait avoir des conséquences graves en matière de santé publique a été prise récemment. Un groupe d’experts, désigné par le ministre de la Santé vaccinosceptique de Donald Trump, a décidé de ne plus recommander le vaccin contre l’hépatite B pour tous les nouveaux-nés. Cette décision a été adoptée à une large majorité, malgré l’opposition de nombreux soignants.

La nouvelle recommandation stipule que l’administration d’une première dose de vaccin contre l’hépatite B, habituellement donnée dans les premières heures de vie, ne sera plus systématique pour les bébés dont la mère a été testée négative. Ce changement remet en question plus de 30 ans de politique de prévention aux États-Unis.

Réactions de la communauté médicale

Cette décision a suscité de vives réactions, notamment de la part des associations de soignants. Elles la considèrent comme injustifiée et potentiellement dangereuse. Susan Kressly, présidente de l’Académie américaine de pédiatrie, a averti que cela pourrait entraîner une augmentation des infections par l’hépatite B chez les nourrissons.

L’hépatite B, maladie virale du foie, peut être transmise par la mère lors de l’accouchement. Les personnes infectées sont exposées à un risque élevé de décès par cirrhose ou cancer du foie. La recommandation de vacciner tous les nouveau-nés, soutenue par l’OMS, avait permis de réduire significativement les infections aux États-Unis depuis son instauration en 1991.

Arguments pour et contre le changement

Avant le vote, le docteur Cody Meissner, l’une des rares voix dissidentes, a exprimé ses préoccupations. Il a averti que changer cette recommandation pourrait causer du tort. Certains membres du comité ont justifié le changement en affirmant qu'il alignait la politique vaccinale des États-Unis sur celle d'autres pays développés, comme la France.

Cependant, de nombreux experts ont rejeté cet argument, soulignant les difficultés d’accès aux soins et de surveillance aux États-Unis. Le Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) a déjà modifié d'autres recommandations, suscitant des inquiétudes au sein de la communauté médicale.

Impact sur les taux de vaccination

Ce changement de politique pourrait avoir un effet néfaste sur les taux de vaccination aux États-Unis, qui sont déjà en déclin depuis la pandémie. La communauté médicale craint un retour de maladies contagieuses mortelles, comme la rougeole, qui a causé plusieurs décès en 2025.

Les recommandations de ce comité sont cruciales car elles influencent la prise en charge des vaccins par certaines assurances. Dans un pays où le coût d’un vaccin peut atteindre plusieurs centaines de dollars, cela a des conséquences financières importantes pour les familles.

Conclusion

La décision de ne plus recommander le vaccin contre l’hépatite B pour les nouveau-nés soulève de nombreuses questions. Elle met en lumière des enjeux de santé publique cruciaux et suscite des inquiétudes quant à la sécurité des enfants. L’avenir de la vaccination aux États-Unis dépendra de l’évolution de cette situation et des réponses de la communauté médicale.

Publié le : 6 décembre 2025
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