Grigny, le 17 juin 2025. La plaque rendant hommage à onze habitants de la commune, tués lors de la Seconde Guerre mondiale, a été retirée. Ce geste fait suite à un acte de vandalisme qui a profondément choqué la population.
Au pied du monument aux morts, il ne reste que l'emplacement de la plaque. Cette dernière portait les noms de ces héroïques citoyens morts pour la France. Neal Saunier, un élu d'opposition, a exprimé son indignation lors du conseil municipal du 11 juin.
Neal Saunier a demandé si le maire avait déposé plainte suite à ces événements. Le maire, Philippe Rio, a qualifié ces actes de « faits regrettables » mais a assuré qu'aucun vol n'avait eu lieu. Il a précisé que les plaques seraient réparées.
Saunier a également proposé d'observer une minute de silence en mémoire des onze hommes, mais le maire a refusé. Il a suggéré de nommer une nouvelle rue en leur honneur, proposition qui n'a pas été examinée.
Ce n'est pas un cas isolé. En mai 2024, à Corbeil-Essonnes, un enfant avait brisé des plaques commémoratives. Ces actes de vandalisme soulèvent des questions sur le respect de la mémoire collective.
La municipalité avait alors déposé plainte. Ces incidents montrent une tendance inquiétante envers le patrimoine mémorial et soulignent la nécessité de sensibiliser la population à l'importance de ces monuments.
Le retrait de la plaque à Grigny est un rappel douloureux des défis que rencontrent les mémoriaux. Les autorités doivent agir pour préserver ces symboles de mémoire et de respect. La communauté attend des actions concrètes pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.