« Ne Tuez Pas La Vape ! » : Une Pétition Contre La Taxe Sur Les Cigarettes Électroniques Rassemble Près De 200 000 Signatures
Pétition contre la taxe sur le vapotage
Près de 200 000 signatures ont été récoltées ce mercredi soir sur une pétition intitulée « Vaper n’est pas fumer ». Cette initiative a été lancée par la Fédération interprofessionnelle de la vape, qui représente les intérêts du secteur. Le but principal est de demander l’abandon de la taxe vapotage examinée ce jeudi à l’Assemblée nationale.
Le projet de budget du gouvernement prévoit une taxe de 30 à 50 centimes par flacon de 10 millilitres, généralement vendu entre 5 et 7 euros. De plus, le gouvernement envisage d’imposer aux boutiques de vapotage un agrément similaire à celui des buralistes, interdisant la proximité avec des écoles.
Impact sur l'industrie du vapotage
La vente à distance aux particuliers, qui représente un bon quart des ventes dans le secteur, sera entièrement interdite. Selon la Fivape, cette mesure pourrait entraîner la perte de 3 000 emplois dans la vente en ligne. Ces changements suscitent de vives inquiétudes parmi les professionnels du secteur.
La Fivape a souligné que ces mesures pourraient avoir des conséquences désastreuses pour l'industrie. La pétition, dont l’unicité est vérifiée uniquement par mail, met en avant l'importance de la vape pour de nombreuses personnes.
Arguments des autorités sanitaires
Le cabinet de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a déclaré que ces mesures constituent des mesures de santé publique. Elles visent à réduire l’exposition et l’accessibilité des produits de vapotage, en particulier chez les jeunes.
Pour la ministre de la Santé, cette initiative est essentielle pour protéger la santé publique. L’objectif est de réduire l'accès aux produits de vapotage, qui peuvent être nocifs, surtout pour les jeunes consommateurs.
Réactions et préoccupations
Des médecins et des associations, comme le Comité national contre le tabagisme (CNCT), expriment des préoccupations. Emmanuelle Béguinot, directrice de l’association antitabac, souligne que ces produits créent une forte dépendance et que leur marketing cible particulièrement les jeunes.
Elle considère qu'un meilleur contrôle est nécessaire, notamment par l’interdiction de la vente en ligne. Cela pourrait aider à protéger les jeunes des dangers associés à l'usage de ces produits.
Conclusion
La situation autour de la taxe sur le vapotage soulève de nombreuses questions. D'un côté, les défenseurs de la vape craignent pour l'avenir de l'industrie et des emplois. De l'autre, les autorités sanitaires insistent sur la nécessité de protéger la santé publique. Le débat continue d'évoluer.
