Le ministre de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortes, Félix Bolaños, a informé le juge en charge de l'affaire concernant Begoña Gómez, épouse du président du gouvernement. Il a annoncé qu'un véhicule officiel serait mis à disposition pour la transporter à La Moncloa, où elle sera entendue comme témoin le mercredi 16 avril à 10h30.
Cette démarche vise à faciliter l'accès de la commission judiciaire au complexe de La Moncloa. Dans sa lettre, Bolaños a précisé qu'il souhaitait que le juge Juan Carlos Peinado lui indique "l'heure et le lieu de récupération", ainsi que l'identité des membres de la commission judiciaire.
Cette initiative fait suite à la réponse du juge, qui avait déclaré qu'il n'y avait "aucun inconvénient" à se déplacer jusqu'à la sede de la Présidence, à condition qu'un véhicule soit mis à disposition pour le transport. En effet, lors d'une précédente audition, le temps d'attente avait été jugé excessif.
En outre, Bolaños a proposé de "se coordonner avec le personnel technique" pour garantir que le témoignage se déroule dans des conditions adéquates. Il a demandé à recevoir un courriel précisant les besoins nécessaires pour cette audition.
Le ministre a été convoqué après que Alfredo González, ancien vice-secrétaire général de la Présidence, a mentionné que Bolaños était son supérieur hiérarchique lors de la proposition de nomination de Cristina Álvarez comme conseillère de Gómez. En février dernier, González a déclaré qu'il ne connaissait pas Álvarez et qu'il ne se souvenait pas d'avoir vu son curriculum.
Lors de son audition, il a précisé qu'il avait traité de nombreux nominations durant une période de changement de gouvernement, où le personnel est souvent remplacé. Le juge a exprimé son étonnement face à cette situation, soulignant que ce n'était pas habituel dans l'administration publique.
Initialement, le juge avait prévu d'entendre Bolaños au ministère, mais il a finalement accepté de se rendre à La Moncloa à la demande du ministre. Ce dernier a évoqué des raisons de sécurité pour justifier ce changement de lieu, indiquant que le ministère était situé dans une zone très fréquentée de Madrid.
Le chef de la sécurité a souligné que la date choisie coïncidait avec une période de forte affluence touristique, ce qui pourrait perturber le bon déroulement de la procédure. Bolaños a également rappelé au juge qu'il avait le droit de témoigner par écrit, mais cette demande a été rejetée.
En résumé, la situation autour de la déclaration de Begoña Gómez est marquée par des enjeux de sécuité et de procédures judiciaires complexes. Le ministre Bolaños cherche à faciliter le processus tout en respectant les exigences légales. Cette affaire continue d'évoluer et pourrait avoir des répercussions importantes sur le gouvernement.